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Nouveau Premier ministre en France : Elisabeth Borne nommée à Matignon ? Macron a tranché

PREMIER MINISTRE MACRON. Le nom du futur Premier ministre doit être dévoilé vers 17 heures alors que Jean Castex a présenté sa démission à Emmanuel Macron. Une femme devrait être nommée à Matignon et Elisabeth Borne a retrouvé sa place de grande favorite.

  • Le nom du nouveau Premier ministre sera  dévoilé autour de 17 heures ce lundi 16 mais 2022 dans un communiqué selon les informations de Franceinfo. Jean Castex a remis officiellement sa démission au chef de l’Etat peu après 16 heures.
  • La passation du pouvoir entre le Premier ministre et Jean Castex aura lieu en fin du journée selon Franceinfo, à 20 heures plus précisément selon BFMTV et LCI.
  • Une femme devrait être nommée Première ministre, c’est du moins le souhait du chef de l’Etat. Plusieurs noms féminins circulent mais certaines personnalités sont données favorites : Elisabeth Borne, ministre du Travail, Audrey Azoulay, directrice général de l’Unesco et ancien ministre de la Culture, ou encore de Catherine Vautrin, ancienne ministre et députée.
  • L’hypothèse de voir Catherine Vautrin s’installer à Matignon a perdu en force à cause de la virulente opposition de la majorité présidentielle. C’est Elisabeth Borne qui profite d’un vent favorable à quelques instants de connaître le nom du prochain Premier ministre.
  • Le Premier ministre doit présenter une fibre « productive, sociale et écologique écologique » selon les propos tenus par Emmanuel Macron fin avril. Ce portrait-robot du futur locataire de Matignon semble pencher pour une personnalité issue de la gauche.
  • Suivez la nomination du Premier ministre en direct.
EN DIRECT

17:29 – L’hommage d’Emmanuel Macron à Jean Castex

Quelques minutes après s’être entretenu avec Jean Castex, Emmanuel Macron a rendu hommage à son désormais ex-Premier ministre, dans un tweet : « durant près de deux ans, il a agi avec passion et engagement au service de la France. Soyons fiers du travail accompli et des résultats obtenus ensemble. »

17:25 – Pourquoi le poste de Premier ministre a-t-il échappé à Catherine Vautrin ?

Evoquée de longue date pour s’installer à Matignon, Catherine Vautrin partait favorite pour le poste de Première ministre. Mais sa nomination a capoté au dernier moment. On vous explique pourquoi.

17:22 – Elisabeth Borne est à l’Elysée

Elisabeth Borne est arrivée à l’Elysée, quelques minutes après le départ de Jean Castex. Elle s’entretient actuellement avec Emmanuel Macron.

17:11 – La démission de Jean Castex acceptée par Emmanuel Macron

« M. Jean CASTEX a remis ce jour la démission du Gouvernement au Président de la République, qui l’a acceptée. Il assure, avec les membres du Gouvernement, le traitement des affaires courantes jusqu’à la nomination du nouveau Gouvernement », a indiqué l’Élysée dans un communiqué.

16:54 – Jean Castex est parti de l’Elysée

Après près d’une heure d’entretien avec Emmanuel Macron, Jean Castex a quitté l’Elysée. Retour à Matignon pour le toujours Premier ministre. L’officialisation de sa successeuse devrait intervenir dans quelques minutes.

16:53 – Emmanuel Macron aurait pris sa décision au dernier moment

Longtemps Emmanuel Macron aurait été tiraillé. Le président de la République a longtemps réfléchi avant de trancher son choix du futur Premier ministre. Selon BFMTV, jusqu’à dimanche soir 19 heures, deux hypothèses étaient encore à l’étude : celle de Catherine Vautrin et celle d’Elisabeth Borne. Face à la levée de boucliers suscitée par la première option, le chef de l’Etat aurait pris la décision de promouvoir à Matignon sa ministre du Travail.

16:42 – Un échange entre Jean Castex et le Premier ministre avant la passation de pouvoir

Jean Castex accueillera son ou sa remplaçante à Matignon à 18h30 selon les informations de RTL, après un temps d’échange en privé entre les deux Premier ministres, l’ancien et le nouveau, l’heure sera à la passation de pouvoir. Jean Castex quittera ensuite l’Hôtel de Matignon à pied comme le veut la tradition.

16:34 – Une passation de pouvoir à 19 heures selon l’AFP

Toutes les informations ne sont pas encore concordantes concernant l’heure de la passation de pouvoir entre Jean Castex et son successeur, l’AFP cite pour sa part des sources de l’exécutif quand il indique une passation à 19 heures.

16:21 – La passation de pouvoir entre Jean Castex et le nouveau Premier ministre à 20 heures

Après la démission de Jean Castex et la nomination du Premier ministre, la passation de pouvoir sera fera à 20 heures selon BFMTV et LCI, Franceinfo pour sa part avance une passation en début de soirée.

16:12 – Deux femmes ont refusé le poste de Premier ministre

Autre signe qu’une femme sera bien nommé à Matignon d’ici quelques heures, le poste a semble-t-il été proposé à deux femmes qui auraient refusé de devenir Premier ministre : Valérie Rabaut, la présidente du groupe socialiste à l’Assemblée nationale, et Véronique Bédague, ancienne directrice de Manuel Valls à Matignon. Si l’Elysée a démenti à chaque fois avoir proposé le poste, une part de vérité peut tout de même se cacher derrière ses déclarations. Notamment le fait qu’Emmanuel Macron soit à la recherche d’un Premier ministre féminin certes mais aussi peu connu du grand public, comme Edouard Philippe et Jean Castex lors de leur nomination. Sur ce critère, Elisabeth Borne perd quelques points puisque la politique a été très visible dans les médias depuis son entrée au gouvernement. Audrey Azoulay, ministre de la Culture sous François Hollande est moins populaire mais reste une ancienne personnalité du gouvernement tandis que Catherine Vautrin n’a pas un nom qui résonne dans l’esprit des Français.

15:55 – Le nom du Premier ministre dévoilé à 17 heures par communiqué

Si la démission de Jean Castex est annoncée autour de 16 heures, la nomination du Premier ministre devrait intervenir elle vers 17 heures et par communiqué de presse selon les informations recueillies par le service politique de Franceinfo.

15:45 – Elisabeth Borne, hypothèse la plus probable pour le poste de Premier ministre

L’hypothèse de la nomination d’Elisabeth Borne à Matignon tend à se confirmer dans différents médias. Après RTL, ce sont les journalistes de RMC qui avancent le nom de l’actuelle ministre du Travail pour succéder à Jean Castex. Son profil est trop technocratique pour certains mais d’autres voient en Elisabeth Borne une personnalité « loyale et rigoureuse », elle est par la même occasion candidate aux élections législatives dans le Calvados, les deux batailles pourront difficilement être menées de front.

15:36 – La démission de Castex et la nomination du Premier ministre attendue vers 16 heures

Jean Castex remettra sa démission en mains propres à Emmanuel Macron aux alentours de 16 heures selon les informations des BFMTV. La nomination de Premier ministre devrait suivre peu de temps après par une prise de parole expresse par le secrétaire général de l’Elysée, Alexis Kohler.

15:28 – Elisabeth Borne de nouveau favorite pour succéder à Jean Castex

Parmi les premiers noms à avoir été cités, celui d’Elisabeth Borne reviendrait régulièrement dans les conversations des sphères politiques à quelques heures de la nomination du futur Premier ministre selon les journalistes de RTL. La ministre du Travail qui a aussi dirigé le ministère de la Transition écologique et celui des Transports pendant le quinquennat d’Emmanuel Macron brille par sa maîtrise des arcanes du pouvoir gouvernemental. Elle jouit aussi de son profil plus proche de la gauche, Elisabeth Borne est présentée comme familière du Parti socialiste. Côté fibre environnementale, point très cher à Emmanuel Macron, la sexagénaire peut se targuer d’avoir été le visage de la transition écologique pendant 11 mois de 2019 à 2020. Mais c’est là son seul fait d’arme pour la cause environnementale, sera-t-il suffisant pour être nommée à Matignon ? De tous les noms évoqués pour être propulsés à Matignon, celui d’Elisabeth Borne est un de ceux qui remplit le plus de critères malgré la difficulté de la tâche.

15:11 – Catherine Vautrin écartée pour Matignon ?

Elle est apparue comme la nouvelle hypothèse ce lundi 16 mai et comme l’une des favorites pour s’installer à Matignon mais en quelques heures Catherine Vautrin a vu ses chances de devenir Première ministre s’amenuirent. En cause, les réactions virulentes de la majorité présidentielle, contre l’idée de voir l’ancienne ministre et députée aux positions parfois conservatrices – en particulier sur le mariage homosexuel, la présidente de la métropole de Reims ayant plusieurs milité lors des Manifs pour tous – devenir la cheffe du gouvernement. Si dès sa nomination, le nouveau Premier ministre fait l’objet de désaccords dans les rangs de la majorité, la victoire aux élections législatives sera d’autant plus difficile. Avec ce nouveau chef du gouvernement, Emmanuel Macron a dit vouloir prouver sa volonté de rassembler les Français, un projet réalisable avec un profil aussi clivant que celui de Catherine Vautrin ?

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Catherine Vautrin, pressentie pour le poste de Premier ministre ?

C’est la dernière hypothèse en date. Catherine Vautrin, présidente du Grand Reims pourrait-elle revenir sur la scène politique nationale sous le second quinquennat d’Emmanuel Macron ? Elle a siégé à l’Assemblée nationale en tant que députée UMP puis LR de 2007 à 2017 et s’est même hissée à la vice-présidence de l’hémicycle dès 2008. La sexagénaire compte aussi des mandats de ministre dans sa carrière politique : secrétaire d’État chargée de l’Intégration et de l’Égalité des chances Fidèle puis aux Personnes âgées sous le gouvernement Raffarin ainsi que ministre déléguée à la Cohésion sociale et à la Parité dans le gouvernement De Villepin. Après avoir été un soutien fidèle à Nicolas Sarkozy en 2016 pour la campagne de la primaire présidentielle des Républicains, elle s’est désolidarisée un an plus tard de la candidature du François Fillon quand l’affaire sur les emplois fictifs a éclaté. En 2022, Catherine Vautrin s’est affichée en soutien d’Emmanuel Macron, candidat à l’élection présidentielle, dès le mois de février, suivant la volonté de Nicolas Sarkozy de voir la droite traditionnelle se ranger dans la majorité présidentielle. Ce rapprochement sera-t-il suffisant pour la propulser à Matignon ? Si certains jugent cette possibilité solide, il y a de quoi s’interroger, d’autant que l’hypothèse Vautrin présente un bémol : un profil très droitier, peut-être trop, qui crée des réticences au sein de la majorité. La politique s’est entre autres opposée à la loi autorisant le mariage entre personnes de même sexe et a participé à la Manif pour tous en 2013, avant de défendre « une alliance civile pour deux personnes du même sexe avec des droits patrimoniaux ». Ajoutée à ça l’absence évidente d’une fibre écologique pourtant essentielle selon le portrait-robot du futur Premier ministre dressé par Emmanuel Macron.

Audrey Azoulay, favorite pour le poste de Premier ministre ?

C’est la personnalité qui revient avec insistance depuis plusieurs jours, non sans surprise. Audrey Azoulay, ancienne ministre de la Culture et de la Communication de François Hollande, serait fortement pressentie pour devenir la prochaine Première ministre. De nombreux médias rapportent que l’actuelle directrice générale de l’Unesco pourrait s’installer à Matignon. Femme de gauche, elle « coche toutes les cases pour Matignon » avance même Le Canard enchaîné (11 mai). Ancienne secrétaire générale adjointe de l’Elysée (comme Emmanuel Macron), mais aussi ex-membre de la Chambre régionale des comptes d’Île-de-France et ex-directrice du Centre national du cinéma, elle est issue de l’ENA, où elle fut camarade de promotion d’Alexis Kohler, l’actuel et très influent secrétaire général de l’Elysée. Difficile de ne pas voir une connexion entre le plus proche collaborateur d’Emmanuel Macron et le CV de l’une des prétendantes à Matignon. Un tel choix, plus techno que politique, s’inscrirait dans la lignée d’un Jean Castex pour une mise en œuvre des réformes, le chef de l’État gardant ainsi les pleins pouvoirs sur sa majorité, ne s’entourant pas d’un leader politique pouvant lui faire de l’ombre.

Quelles autres personnalités pourraient devenir Premier ministre de Macron ?

Le suspens dure depuis trois semaines et s’est intensifié depuis qu’Emmanuel Macron a fait savoir, lundi 9 mai, qu’il connaissait l’identité de son futur Premier ministre. Mais si beaucoup croient savoir, très peu sont dans la confidence. Seule la garde très rapprochée du chef de l’Etat ne doit connaître le choix du président de la République : son épouse Brigitte, son secrétaire général Alexis Kohler, ou encore, éventuellement, son conseiller politique Thierry Solère. Mais depuis la déclaration d’Emmanuel Maron, de nouvelles rumeurs sont apparues. Elles ont surtout effacé les plus anciennes pour ne se concentrer qu’autour de quelques noms, en plus d’Audrey Azoulay.

♦ Valérie Létard, approchée pour un ministère en 2017, pour Matignon en 2022 ?

La sénatrice UDI du Nord, Valérie Létard a rejoint la liste des prétendantes à la fonction de Premier ministre en fin de semaine dernière. La centriste de 59 ans remplit plus ou moins le critère de l’étiquette politique même si sa nomination serait moins forte que celle d’une femme issue de la gauche. Celle qui a été secrétaire d’État chargée des technologies vertes et des négociations sur le climat dans le gouvernement de Nicolas Sarkozy avait déjà été approchée par Emmanuel Macron en 2017, le chef de l’Etat lui avait proposé le ministère du Logement et de la Ville, un poste que Valérie Létard avait refusé. Comparée à un « bébé Borloo » par une élu proche d’elle dans Le Point, la sénatrice « n’est pas sympa, elle n’a jamais donné de signes et n’a aucun humour » selon un collègue de la majorité présidentielle.

♦ Marisol Touraine, l’autre option pour Matignon issue du mandat Hollande ?

C’est l’autre option également évoquée ces temps-ci. Marisol Touraine, ex-ministre de la Santé de François Hollande durant l’intégralité de son quinquennat, serait envisagée. Présente au premier rang à la cérémonie d’investiture d’Emmanuel Macron, tutoyant le chef de l’État, la socialiste est à la tête d’Unitaid, une organisation international d’achat de médicaments, principalement à destination des pays en voie de développement. Retirée de la vie politique depuis son départ du gouvernement, elle s’est pourtant fortement impliquée dans la campagne pour la réélection d’Emmanuel Macron et « prend de l’envergure en Macronie » selon un proche, à RMC, ajoutant qu’elle est « devenue difficilement joignable. » Problème, difficile pour Emmanuel Macron de nommer l’un des piliers du mandat Hollande dans l’optique du renouvellement et souffle nouveau.

♦ Anne de Bayser, de l’ombre de l’Elysée à la lumière de Matignon ?

La rumeur est sortie du chapeau de Libération. Selon le quotidien (dans son édition papier du 5 mai), Anne de Bayser ferait partie de la liste restreinte de noms parmi laquelle Emmanuel Macron aurait fait son choix. Elle aurait « les faveurs du Président pour Matignon » écrit le média. Inconnue du grand public, elle fut, comme le chef de l’État, secrétaire générale adjointe de l’Elysée, lors de l’arrivée du président de la République à l’Elysée. Restée en poste jusqu’en novembre 2020, la quinquagénaire (53 ans) anime désormais le groupe des « relais de la société civile » pour La République en Marche (devenue Renaissance). Avant de s’engager aux côtés d’Emmanuel Macron, Anne de Bayser, diplômée de l’EDHEC, a débuté sa carrière à la direction générale des services de Cergy (Val-d’Oise), puis au sein d’un cabinet de conseil. En 2005, elle entre à la mairie de Paris en tant que conseillère aux affaires économiques pour Bertrand Delanoë, devenant, en 2010, sa directrice adjointe de cabinet. Après un intermède dans l’immobilier de 2013 à 2015, dont un mandat à la direction du Logement et de l’Habitat, elle retourne à la mairie de Paris en qualité de secrétaire générale adjointe. Elle reste aux côtés d’Anne Hidalgo jusqu’en 2017 avant de rejoindre Emmanuel Macron à l’Elysée. Elle écrivait, lors de son départ en 2020, être « l’une des rares -« la seule », disent certains- à exercer une influence auprès d’Emmanuel Macron depuis son arrivée au 55, rue du Faubourg-Saint-Honoré. » De là à l’installer rue de Varenne ?

♦ Elisabeth Borne à Matignon après plusieurs ministères ?

C’est le nom qui a été répété à l’envi depuis la réélection d’Emmanuel Macron : celui d’Elisabeth Borne. Un profil qui pourrait correspondre aux divers critères qui semblent être requis pour ce chapitre Macron 2 : une personnalité capable, notamment, de porter la périlleuse réforme des retraites, de mettre en œuvre la planification écologique -le Premier ministre en sera « directement chargé » a annoncé Emmanuel Macron durant la campagne d’entre deux-tours mais aussi d’être issue de la gauche alors que c’est ce flanc politique que le chef de l’État drague en vue d’être réélu. L’actuelle ministre du Travail semble correspondre à ces pré-requis, elle qui détient déjà le portefeuille lié à la principale réforme souhaitée par le président-candidat, après être passée par la Transition écologique et la direction du cabinet de Ségolène Royal lorsqu’elle était ministre de l’Ecologie, d’autant qu’elle est présentée comme ex-proche du Parti socialiste.

♦ Christelle Morançais, une ex-proche de Pécresse nommée Première ministre ?

C’est un nom qui dont l’écho a, durant plusieurs jours, résonné. Christelle Morançais, 47 ans, serait dans les petits papiers d’Emmanuel Macron pour un poste de Premier ministre. Inconnue du grand public, la quadragénaire est présidente de la région Pays de la Loire, mais également vice-présidente des Républicains. Qu’importe ce dernier aspect, cet ex-porte-parole de Valérie Pécresse assume de tenir une ligne Macron-compatible, elle qui a appelé, au soir du second tour, à « l’aider à bâtir l’unité dont la France a tellement besoin ». Mais l’élue réfute avoir eu le moindre contact avec le palais présidentiel : « ce que je peux vous dire c’est que je n’ai pas été appelée, je n’ai pas non plus été à l’Élysée en cachette, comme certains peuvent le dire. » Mais en Macronie, moins on en dit, plus la probabilité est élevée ?

 

 

♦ Julien Denormandie, un fidèle de Macron nommé Premier ministre ?

Si les bruits courent d’une nomination féminine, plusieurs indiscrétions ont laissé entendre que Julien Denormandie pourrait également être le prochain Premier ministre d’Emmanuel Macron. L’actuel ministre de l’Agriculture est l’un des plus proches du président de la République. A 41 ans, cet ingénieur fait partie des Marcheurs de la première heure. En 2016, alors qu’il était directeur de cabinet adjoint du ministre de l’Economie Emmanuel Macron, il avait participé à la fondation d’En Marche, occupant le poste de secrétaire général adjoint. Depuis, il fut de (presque) tous les gouvernements, excepté Philippe I, nommé tour à tour secrétaire d’État auprès du ministre de la Cohésion des territoires, puis ministre de la Ville et du Logement, avant de prendre le portefeuille de l’Agriculture depuis l’été 2020.

Un temps évoqué pour diriger la campagne 2022 d’Emmanuel Macron, il est finalement resté au ministère pour gérer l’impact de la guerre en Ukraine sur l’agriculture. Pour autant, pas de quoi faire freiner l’ascension du quadra. « Le choisir, ça n’envoie pas plus de signal à gauche qu’à droite. Au mieux il est vu comme un Macroniste historique. Au pire, il n’est pas vu du tout parce qu’il n’est pas connu et c’est sans doute ce qui plaît à Macron », avait commenté un conseiller du président auprès de Paris Match. Et si ce n’est pas pour le premier gouvernement post-réélection, « Macron finira son deuxième mandat avec Julien à Matignon », avait lancé ce même habitué du palais.

♦ Pascal Canfin, la « caution verte » de Macron propulsée Premier ministre ?

Emmanuel Macron pourrait-il aller piocher son futur Premier ministre parmi l’un de ses députés européens ? L’éventualité ne semble pas écartée car le président de la République disposerait d’un profil, à Strasbourg, qui pourrait correspondre à sa recherche. Son nom : Pascal Canfin. Âgé de 47 ans, ce Pas-de-Calaisien de naissance, ce journaliste de formation s’est engagé au début des années 2000 chez les Verts (ex-EELV) au point d’être élu député européen en 2009 sous cette étiquette. Il travaille alors sur les questions économiques, la criminalité organisée, la corruption ou encore le blanchiment. Nommé ministre délégué au Développement en 2012 par François Hollande, l’une des deux cautions EELV du gouvernement Ayrault, il avait affirmé, l’année suivante que l’écotaxe, qui avait entraîne le déclenchement du mouvement des « Bonnets rouges », allait être appliquée. Elle avait finalement été suspendue par Ségolène Royal un an plus tard.

Parti du gouvernement, Pascal Canfin redevient député européen et intègre le World Ressources Institute, un groupement d’experts parmi les plus influents du monde sur l’environnement et participe à la Conférence de Paris de 2015. En 2016, le quadra devient directeur général de WWF France, poste occupé pendant trois ans. En 2018, Emmanuel Macron le nomme membre du Haut Conseil pour le climat, un organisme présenté comme indépendant porter une expertise sur les mesures mises en oeuvre. Il s’en retire un an plus tard pour se lancer dans la reconquête d’un siège de député européen, qu’il décroche, cette fois sous l’étiquette LREM. A Bruxelles, il préside  la commission de l’environnement, de la santé publique et de la sécurité alimentaire.

Discret, non-issue du gouvernement actuel, connaisseur des questions écologiques… Et si le poste semblait tailler pour lui ? « Je m’occupe aujourd’hui du Green deal, de la transition écologique pour 450 millions d’européens, l’immense majorité des solutions à la lutte contre le dérèglement climatique passent par l’Europe, je pense que je suis servi aujourd’hui, j’ai beaucoup de choses à faire, je pense que j’ai un impact qui est très significatif, modestement », a-t-il évacué sur Franceinfo le 26 avril. Avant d’ajouter : « Ça fait 30 ans qu’on n’a pas eu de Premier ministre femme, je pense que la priorité est d’avoir une Première ministre. »

De nombreuses autres rumeurs pour le poste de Premier ministre

Au-delà des principales rumeurs revenant avec insistance, les noms d’autres personnalité ont circulé depuis la réélection d’Emmanuel Macron, avec plus ou moins de sérieux, comme celui de Sébastien Lecornu, ministre des Outre-Mer, également fidèle du président sortant, ou encore celui d’Alexis Kohler, l’actuel secrétaire général de l’Elysée. Mais sa personnalité clivante pourrait le priver d’une promotion ministérielle. Par ailleurs, l’hypothèse Christine Lagarde avait été évoquée. Cependant, l’actuelle patronne de la Banque centrale européenne, ex-ministre de l’Economie de Nicolas Sarkozy, n’entend pas quitter son poste pour Matignon. La rumeur Bruno Le Maire a également tourné, sans grande épaisseur toutefois, pas plus que celle de Nathalie Kosciusko-Morizet, ex-secrétaire d’Etat et ministre de l’Ecologie sous Sarkozy. A gauche, de vagues rumeurs avaient évoqué l’ancien maire de Paris Bertrand Delanoë, le maire PS de Montpellier Michaël Delafosse, celui de Nancy Mathieu Klein ou encore l’ex-porte-parole de la CFDT Nicole NotatMarianne avançait de son côté l’éventualité Laurence Tubiana, proche de Lionel Jospin, ancienne ambassadrice pour le climat ayant géré les négociations de la Cop21, ex-présidente de l’Agence française de développement.

 

 

Valérie Roubault, Véronique Bédague auraient refusé la fonction de Premier ministre

Premier ministre, un poste qui peut se refuser ? Visiblement. Au moins deux personnes auraient décliné la proposition d’Emmanuel Macron de devenir chef du gouvernement. Il s’agit de deux femmes. Valérie Roubault, d’une part, Véronique Bédague, de l’autre. La première, patronne des députés PS à l’Assemblée nationale, se serait vu proposer Matignon, préférant refuser, selon ses dires auprès de BFM TV. De son côté, la directrice générale du promoteur immobilier Nexity a bien été reçue à l’Elysée par Alexis Kohler, secrétaire général de la présidence. Ancienne directrice de cabinet de Manuel Valls lorsqu’il était Premier ministre, « elle a fait savoir à qui de droit qu’elle resterait chez Nexity », a-t-il été rapporté au Parisien.

Quel profil pour le Premier ministre de la France ?

Si Emmanuel Macron n’a toujours pas donné le nom du prochain Premier ministre, le profil de la personnalité qui s’installera à Matignon a cependant été précisé par le président de la République. Le chef de l’Etat avait indiqué, fin avril, rechercher quelqu’un « qui est attaché à la question sociale, à la question environnementale et à la question productive ». Trois thématiques qui apparaissent comme le pilier de son quinquennat à venir, alors que devra être menée la réforme des retraites notamment sur le plan social. Sur le volet écologique, Emmanuel Macron s’est approprié, durant l’entre-deux-tours, le thème de la « planification écologique » porté par Jean-Luc Mélenchon. Un sujet dont sera « directement chargé » le prochain chef du gouvernement, « appuyé par deux ministres forts », chargés respectivement de « la planification énergétique » et de « la planification écologique territoriale ». Reste à trouver quel profil a correspondu à ses critères.

A quelle date le nouveau Premier ministre sera-t-il nommé ?

Patience, patience, patience… C’est le mot d’ordre imposé, tacitement, par Emmanuel Macron depuis sa réélection. Le nom du nouveau Premier ministre ne sera pas annoncé avant ce dimanche 15 mai. Et pour cause : Jean Castex se déplace au Vatican pour ce qui semble être sa dernière représentation en tant que Premier ministre. Il ne démissionnera qu’à son retour, condition sine qua none pour nommer un nouveau chef du gouvernement. Le président de la République dévoilera-t-il son choix dimanche soir ? Ou l’annonce sera-t-elle faite lundi ?

Libreopinionguinee avec L’internaute

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