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POUR MARINE LE PEN, CETTE PRÉSIDENTIELLE ÉTAIT « A PRIORI » LA DERNIÈRE

La candidate malheureuse du Rassemblement national à l’élection présidentielle a accordé un entretien au Figaro, dans lequel elle tire les leçons du dernier scrutin et fixe ses objectifs pour les législatives.

Sa troisième tentative sera « a priori » la dernière. Marine Le Pen, dans un entretien accordé à nos confrères du Figaro, a confié qu’elle ne se présenterait « a priori » plus à une élection présidentielle. Une déclaration qui survient près de trois semaines après les résultats du second tour la plaçant derrière Emmanuel Macron, réélu avec 58,54% des voix.

« Quand je dis ‘a priori’, cela veut dire sauf événement exceptionnel. A priori, donc, je pense que trois présidentielles, c’est déjà un parcours », a estimé Marine Le Pen dans les colonnes du journal.

« Jean-Luc Mélenchon joue le fou du roi »

La candidate RN aux élections législatives dans la onzième circonscription du Nord souligne néanmoins « la belle dynamique » autour des idées de son parti: « la question, c’est qui les portera dans cinq ans. Il est beaucoup trop tôt pour en parler. Mais j’aimerais évidemment, moi aussi, voir émerger une nouvelle élite ».

Marine Le Pen explique aussi ne « pas mentir aux électeurs » en leur disant qu’Emmanuel Macron aura selon elle la majorité à l’issue des élections législatives. Un regard sur ce scrutin qui diverge de celui de Jean-Luc Mélenchon, ce dernier « laissant croire qu’il pourrait êre Premier ministre ».

« Jean-Luc Mélenchon joue le fou du roi. Il s’agite, il surjoue l’insolence et fait de grands moulinets avec les bras. Tout cela pour faire oublier qu’il a appelé à voter Emmanuel Macron et contribué, avec ses alliés, à son élection, estime-t-elle encore dans Le Figaro.

Objectif pour les législatives: au moins 60 députés RN

Le cheffe de file du Rassemblement national, qui ne vise donc pas Matignon, souhaite pour sa part que le parti d’extrême droite obtiennent au moins soixante députés à l’Assemblée nationale.

« Il ne s’agit pas seulement d’avoir un groupe. Mais d’avoir l’intégralité des moyens qui sont mis à la disposition de l’opposition dans une démocratie vivante. Comme, par exemple, le pouvoir de saisir le Conseil constitutionnel », explique Marine Le Pen.

BFMTV

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