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LUTTE CONTRE LE TRAFIC DE DROGUE : des PA installés dans les débarcadères de Conakry

Le secrétaire général à la Présidence de la République chargé de lutte contre la drogue et le crime organisé, le colonel Moussa Tiégbro Camara, en compagnie du maire de la commune de Matoto, Mamadouba Toss Camara, en visite au débarcadère de Taban, ont y procédé à l’installation d’un poste armé ; ce qui constitue la première étape dans la commune de Matoto.

Cette installation s’inscrit dans le cadre de la sécurisation des débarcadères de la ville de Conakry qui, de nos jours sont devenus, le centre de toute sorte de trafic illicite notamment drogue avec des pays limitrophes comme la Sierra Léone et le Libéria.Prenant la parole en premier, Mamadouba Tos Camara a indiqué que « les débarcadères constituent aujourd’hui une réelle menace pour notre pays ; d’où il faut impérativement déployer les services spéciaux qui vont non seulement veiller à leurs activités mais aussi, le transport des stupéfiants qui crée d’énormes difficultés au sein de la couche juvénile » en Guinée.

Pour l’installation des PA dans ces débarcadères, le maire Tos demande une collaboration de la population, notamment ceux qui habitent en bordure de mer. « Ils ne sont pas venus contre les citoyens. Il faut que les pêcheurs sachent que ce service sera très utile pour leurs activités. Tous les 17 débarcadères de la commune Matoto sont concernés », a-t-il ajouté.

Selon le secrétaire général à la Présidence de la République chargé de la lutte contre la drogue et le crime organisé, cette installation du PA à Faban est le fruit d’une enquête de plusieurs mois. « Le débarcadère de Faban est un grand port qui échappe certainement au contrôle. De ce port, on peut aller en Sierra-Léone et au Libéria ou dans un autre pays côtier de la sous-région. C’est pourquoi, il est nécessaire pour nous, dans le cadre de la vision politique du président de la République Alpha Condé, de veiller sur la couche juvénile », a souligné le colonel Moussa Tiégbro Camara.

Et d’assurer : les drogues qui entrent par ce débarcadère « ont plus de conséquence sur la population que la cocaïne qui coûte très cher. Avec 10 000 francs guinéens, on peut avoir sa dose journalière de cannabis. C’est pourquoi il faut mettre un cordon sécuritaire anti-drogue autour de Conakry, car la capitale est entourée des débarcadères (…) Il y a des bâtiments qui sont construits même sous l’eau ; d’où de la haute mer, on peut se retrouver directement dans un salon, c’est une menace potentielle pour le pays ».

Ledjely

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