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Johanna Barry répond à Batama Sow : « Le département n’a pas le droit, cette capacité de me retirer ce comité… »

En passant le volant à Sona Konaté, nouvelle ministre de la culture, Batama Sow a annoncé que l’organisation du concours Miss Guinée est retirée dans les mains du COMIGUI et est désormais confiée à une autre structure. Johanna Barry  qui est à la tête de l’organisation du concours de beauté depuis 2010 n’a pas tardé de réagir.

« Cette attitude, je la vis depuis plus de 10 ans. Le problème se trouve au sein de ce département, il y a des personnes là-bas qui ont une seule vision au fait, retirer ce comité dans la main de Johanna Barry. Ce comité m’appartient, je l’ai mis au monde et j’essaie de l’entretenir avec mes propres moyens », a répliqué la mère des Miss Guinée dans l’émission Africa 2015.

Selon Johanna Barry, le conseiller juridique du ministère de la culture est à la base de tout :

« Le conseiller juridique, il faut que je le nomme, toute son obsession c’est comment démolir ce comité. Pour donner à qui ? Je ne le sais pas ! Peut-être à une de ses copines.  Au sein du département de la culture et du patrimoine historique, il y a des virus qu’il faille complètement combattre. Et c’est un message que je lance à madame la ministre qui vient d’arriver là-bas. A part M. Fodéba Isto Kera, tout le reste c’est des déchets qu’il faut directement mettre à la poubelle », accuse-t-elle avant de marteler :

« Le département n’a pas le droit, cette capacité de me retirer ce comité. J’avais un contrat de 10 ans avant ce bras de fer ».

Plus loin, l’artiste mannequin a fait des révélations qui seraient l’une des raisons du retrait de la couronne dans ses mains :

« Il y a des moments, par malchance, Dieu met quelqu’un en face de vous, qui vous en veut, qui cherche à fait quoi ? Je ne sais pas, peut-être à imposer son autorité. Maintenant que ça ne marche pas, il s’acharne contre vous.  Et moi je ne suis d’une fille indépendante, j’ai un palmarès. Je travaille dans la sérénité, dans la clairvoyance. Et quand un chef de département vient et il fait ses acharnements, je me pose des questions », souffle Johanna Barry avant d’insinuer :

« Je ne suis pas ce genre de femme à baisser les bras ou à se laisser aller dans la facilité pour avancer ».

Puisque le département de la culture est désormais sous la direction d’une nouvelle patronne, il reste à savoir si cet acte de Batama Sow sera mis en application.

Kalenews

 

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