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Insécurité : des individus en treillis emportent une mallette d’argent à la cimenterie

C’est aux environs de 03 heures du matin dans la nuit du mardi 03 au mercredi 04 octobre, qu’une dizaine de jeunes encagoulés et vêtus de treillis ont fait irruption dans une famille Diallo, au quartier Baïlobayah.

Selon nos informations, les voleurs ont minutieusement fouillé toutes les quatre (4) chambres de la concession, sans oublier le garage et voire même les toilettes. Ils auraient emporté une mallette contenant de l’argent et plusieurs objets de valeur.
« J’étais couchée au salon avec la petite sœur et j’ai entendu des bruits de quelqu’un qui voulait ouvrir la porte. Pour un début, je pensais que c’était mon oncle qui vérifiait si les portes étaient bien fermées puisqu’il est dans l’autre bâtiment », a expliqué Abdourahmane Diallo avant de poursuivre : « Quand j’ai regardé par la fenêtre, j’ai compris que nous étions attaqués. C’est là que j’ai réveillé ma mère en lui disant qu’on est attaqué. Entre-temps, ils étaient déjà dans la maison et ils nous ont trouvé dans la douche d’où ils nous ont pris en otage en nous demandant les clefs de la voiture et l’argent. Ils sont rentrés dans la chambre de mon oncle et ils ont fait sortir une mallette d’argent qu’ils ont emporté, ainsi que la moto, les téléphones, les postes téléviseurs ainsi que tout ce qu’ils ont pu emporter ».

Par ailleurs, le père de famille a été sommé de sortir de l’argent au risque de voir ces filles se faire violer
« Dès que j’ai voulu me retourner vers le grand bâtiment, j’ai entendu les voleurs qui portaient les tenues militaires utiliser les termes comme adjudant chef, (…) et ils ont frappé ma fille au pieds. C’est dans ce cadre que le second a dit d’aller violer les filles. Il y a un peul parmi eux qui a dit : non, on n’est pas venu pour cela donc laissez la fille, on est venu chercher l’argent. C’est ainsi qu’elle a été épargnée », a-t-il laissé entendre.

Le responsable de la famille voulant alerter les voisins à frôler de justesse une balle, a-t-il confié. « Vu que j’étais dans le bâtiment de derrière, dès que j’ai été alerté par les cris de ma fille, j’ai aussi appelé mon jeune frère qui a sa chambre à côté de la mienne dans les annexes. Ces bruits ont attiré l’attention des bandits sur moi et l’un d’entre eux a ouvert le feu sur moi a deux reprises mais, de justesse, j’ai rabattu la porte. Il m’a insulté et traité de tous les noms et m’a menacé de mort si je continue, ainsi que toute ma famille » s’indigne le père de famille.

Selon la famille, cette attaque n’est pas une première dont elle est victime ces derniers temps. Elle déplore l’intervention retardée des forces de sécurité, qui se sont rendues sur les lieux, plus de deux heures après l’attaque.

Libreopinionguinee avec Mediaguinee

 

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