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Incitation à la violence : une plainte contre Rachid N’Diaye et Sékou Souapé ?

Le Balai Citoyen, une filiale de la société civile guinéenne vient de prouver à l’opinion nationale et internationale qu’il n’admet pas aux propos incitants à la violence. C’est du moins qu’on puisse dire à l’issue de la sortie médiatique du coordinateur de la Cellule Balai Citoyen Sékou Koundouno, vient de faire en indexant Rachid N’Diaye et Sékou Souapé, respectivement ministre guinéen de la Communication et membre du bureau politique du RPG Arc-en-ciel. Récemment, comme quoi ces deux personnalités, le premier sur les antennes de la TV5 et le second à travers un média, ont tenu des propos qui méritent d’être apporté des éclaircissements.

Selon Sékou Koundouno, ce n’est pas une poursuite judiciaire qu’il veut engager mais, ces deux personnalités doivent apporter des preuves des informations qu’ils ont apportées à la place publique. Parce que, des propos comme « Un colonel de la gendarmerie nationale fait des visites nocturnes (1h du matin) à Cellou Dalein Diallo, Chef de file de l’opposition Guinéenne et qu’il serait associé aux cas des tueries», méritent des preuves. Surtout, quand ces propos de nature à l’incitation à la violence, sont tenu à travers un média par un responsable du parti au pouvoir, à la personne de Sékou Souapé, membre du bureau national du RPG-Arc-en-ciel.

Sékou Koundouno ne s’est pas limité seulement a pointé du doigt sur les propos de Sékou Souapé, mais aussi à celui du ministre de la Communication tenu récemment sur TV5. Selon Mr Koundouno, celui-ci aussi a dit publiquement sur les antennes de ce média international (TV5) : « Il y’a un groupuscule armé qui tire sur les manifestants de l’opposition, il faut qu’il nous montre ce groupuscule ».

Des propos de telle envergure, méritent des preuves. Selon Sekou koundouno , « En prenant l’article 521 du nouveau code de procédure pénal qui dispose que, les témoins déposent oralement leurs preuves et l’article 107 du code pénal qui stipule que, quiconque ayant connaissance d’un crime dont il est encore possible de prévenir ou de limiter les dégâts ou dont les auteurs sont susceptibles de commettre de nouveaux crimes qui peuvent être empêcher et de ne pas informer les autorités judiciaires est puni d’un emprisonnement de un à 3 ans et une amande de 500 à 1.000.000fg »

Voilà pourquoi, le balai citoyen demande humblement le procureur près de la Cour d’Appel de Conakry que, ces deux personnalités soient entendu devant un tribunal afin qu’ils puissent participer à la manifestation de la vérité. L’information que Rachid N’diaye a évoquée sur TV5 et celle que Sékou Souapé à travers un média de la place soient justifiées explications.

B-Younoussa Tél : 628 98 46 60

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