Après le décret de confirmation de Mohamed Lamine Bangoura au poste de président de la cour constitutionnelle mercredi, l’opposition menace de battre le pavé. Pour le président du conseil national des organisations de la société civile qui s’est confié ce jeudi 4 octobre 2018 à notre rédaction, « les manifestations de rue ne sont pas la solution’’. ‘’La moralité et la conscience ont fui la Guinée. Est-ce qu’une manifestation de rue peut regler cette crise de moralité ? Je ne le pense pas. On ne fera que déplacer le débat d’un terrain moral à un terrain politique. Devant cette crise où il avait 8 conseillers contre lui seul, Kèlèfa Sall devait proteger son honneur pour l’avenir. Il avait le choix entre la démission et saisir la cour suprême… Aujourd’hui, je suis déçu d’avoir mené une médiation entre des parties qui avaient des positions tranchées’’, a-t-il dit.
Nous utilisons des cookies pour vous garantir la meilleure expérience sur notre site web. Si vous continuez à utiliser ce site, nous supposerons que vous en êtes satisfait.Ok