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Le ministre Bea Diallo sur l’Organisation de la CAN 2025 : « nous sommes dans une bonne dynamique. C’est une question de souveraineté nationale »

A moins de trois ans de la date « butoir » pour l’organisation de la 35ème édition de la Coupe d’Afrique des Nations de Football (CAN), les autorités guinéennes se veulent rassurantes malgré l’immensité du défi à relever !  Pour le ministre Lansana Bea Diallo, au-delà de tout ce que se dit, l’organisation de la CAN 2025 est une question de souveraineté nationale pour son pays.

‘’En 1958 on a été le seul pays à dire NON et à prendre son indépendance, mais aujourd’hui nous sommes l’un des derniers pays de la sous-région Ouest-Africaine à aller dans une dynamique pour organiser une CAN. Donc, il faut avec l’histoire qu’on a eu avec notre football, notamment le Hafia que la Guinée puisse relever ce défi. C’est une question de souveraineté nationale’’, indique le ministre de la Jeunesse et des Sports, sur les antennes de la télévision nationale.

Face au ‘’scepticisme’’ qu’affichent plusieurs observateurs de la scène sportive en Guinée, le président du Comité d’organisation (COCAN) de cette biennale africaine estime que ce challenge est largement ‘’relevable’’, ce malgré le délai.

‘’Vous devez savoir aujourd’hui qu’un stade se construit en 18 mois et au maximum en 24 mois. En Guinée, on a fait des choix de stade de 15.000 à 20.000 places et un stade de 40.000 places qui sera construit à Conakry. Le challenge est largement relevable, les entreprises qui sont là, sont non seulement certifiées FIFA et CAF et qui ont construit des stades dans différents pays aujourd’hui en Afrique et en Europe’’, a dit l’ancien boxeur international.

Aux dires de Bea Diallo, il faut pour le gouvernement mettre les moyens pour la réalisation des infrastructures.

‘’Avec le gouvernement, ce que nous devons mettre en place, ce sont les moyens qu’il faut pour encadrer ceci. Avec le ministre du budget et celui des Finances, nous sommes dans une bonne dynamique pour faire une proposition concrète et avancer dans cet objectif qui, je dirais un point de non-retour’’, a laissé entendre le président du COCAN 2025, avant d’afficher d’autres ambitions.

‘’Mon objectif, c’est de rendre les guinéens fiers et de montrer à l’Afrique qu’on est vraiment un grand pays. Ce qui m’intéresse surtout c’est de doter le pays d’infrastructures, pas seulement sportives mais de plusieurs autres comme des hôpitaux, des routes des accès à l’eau et à l’électricité. Cela permet aussi de créer des emplois pour les jeunes et qui pourront gérer dans le futur, ces infrastructures.

Nous sommes-là, il y a juste quatre mois, et en quatre mois nous avons beaucoup avancés. Nous avons réussi à mettre en place tous les travaux sur les terrassements des cinq sites à l’intérieur du pays. Nous sommes aujourd’hui pratiquement à 85% de l’état d’avancement de ces sites. Au-delà de cela, nous avons mis tout un processus dans le choix des entreprises, nous sommes au bout de cette chaine parce que nous sommes dans la phase des négociations pour faire le lien entre la proposition technique et la proposition financière pouvant trouver un équilibre. Dans quelques jours, nous allons sortir de ça et pouvoir lancer les contrats entre les différentes entreprises’’, a déroulé Lansana Bea Diallo, ministre de la Jeunesse et des Sports.

Pour réussir ce pari de recevoir la fête du foot africain en Guinée en 2025, il faudrait au minimum six sites. Elle doit détenir deux (2) stades de compétition d’une capacité minimale de 15 000 spectateurs, un minimum de deux (2) stades d’une capacité minimale de 20 000 spectateurs, un minimum de deux (2) stades d’une capacité minimale de 40 000 spectateurs.

Libreopinionguinee avec Africaguinee

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