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Sidya Touré de l’UFR : « le mot boycotter n’est pas approprié pour parler de l’absence de l’opposition à cette élection… »

Le président de l’union des forces républicaines (UFR) a expliqué jeudi, lors d’une interview qu’il a accordée aux grandes gueules de radio Espace, que l’opposition n’a pas boycotté les élections législatives du 22 mars mais on l’a plutôt empêché d’y participer. Pour Sidya Touré, le mot “boycotter” n’est pas approprié pour parler de l’absence de l’opposition à cette élection, dans la mesure où selon lui, toutes ses revendications ont été confirmées par la communauté internationale.

« Nous avons passé trois ans de 2010 à 2013 à nous battre dans la rue pour obtenir qu’on nous organise les élections législatives après on a mis 8 ans pour les élections communales. On ne doit pas nous accuser de boycotter quoi que ce soit. Pour les élections législatives, nous avons dit que nous n’acceptons pas l’idée qu’il ait le référendum et les législatives ensemble et la manière dont ça se passe, notamment en ce qui concerne le fichier, nous l’avons récusé pour des raisons évidentes. La preuve c’est que tout le monde est venu de l’extérieur, CEDEAO, OIF…, pour nous donner raison. A partir du moment où on nous a donné raison, on a dit oui, vous avez raison mais vous ne participez plus aux élections. Donc arrêtez de parler de boycotte, on ne nous a pas permis de participer aux élections législatives”, a-t-il expliqué.

A quelques mois de la prochaine présidentielle les ténors de l’opposition posent des conditions pour leur participation. Pour Sidya Touré qui voit “la fin” du régime actuel, pas question d’aller à cette présidentielle avec Alpha Condé.

“Donc nous n’acceptons pas l’idée d’un troisième mandat pour Alpha Condé. Le régime d’Alpha est terminé, il est fini. D’abord légalement, cette année c’est la fin de son mandat mais sur le plan institutionnel et de la gouvernance, il ne peut rien faire aujourd’hui qui peut faire repartir ce pays. Donc considérons cela comme une page qu’il faut travailler à tourner. Nous avons posé des conditions, la première ce que nous n’acceptons pas le troisième mandat, nous ne voulons pas aller à des élections contre Alpha Condé pour qu’il reste au pouvoir et nous n’acceptons pas les élections du 22 mars”, a soutenu le leader de l’UFR.

Avec Mediaguinee

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