Réforme de la Haute Autorité de la Communication : ce que demandent l’APAC-Guinée et le Syndicat de la Presse
La réforme en vue de la Haute Autorité de Communication (HAC) par la nouvelle Assemblée Nationale suscite beaucoup de commentaires dans la corporation des journalistes. La composition de cette institution républicaine crée la polémique et provoque une levée de boulier des hommes de médias. Alors que les cinq places réservées aux médias sont en passe d’être réduites à deux, le syndicat de la presse privée exprime ses inquiétudes et continue à réclamer une place au sein de l’instance de régulation des médias et de la communication dans notre pays. Les responsables de la structure l’ont fait savoir à travers une conférence de presse animée ce mardi, 16 juin 2020.
A l’occasion de cette conférence presse, les deux structures ont dénoncé le manque de communication sur le contenu dudit projet de loi déjà dans les mains de députés avant d’afficher leur volonté d’unir leurs forces pour, disent-ils, préserver les acquis obtenus pendant la transition militaire.
Pour lui, la participation du syndicat de la presse privée au niveau de cette institution permettra de lui donner non seulement une bonne image; mais également d’être en conformité avec ce qui se passe dans la sous-région.
Saisissant la balle au rebond, le secrétaire chargé des négociations du SPPG, Sékou Jamal Pendessa, a fait une comparaison entre ce qui se passe en Guinée et dans certains pays ouest-africains. Selon lui, la présence du syndicat de la presse au niveau de cette instance ne serait pas une invention.
« Les employés de la presse sont les animateurs principaux des médias. Beaucoup de pays l’ont compris très tôt. Au Benin, dont la création de la HAC remonte à 1992, ils ont tenu compte des employés : il y a un journaliste de la presse écrite, un de l’audiovisuel et un technicien des télécommunications. En Côte d’Ivoire, c’est pareil : les employés en ont trois représentants également. Le même nombre est observé au Mali. La seule différence est qu’au Mali, les représentants sont choisis à travers un vote», a dit Sékou Pendessa.
Source : Guineematin.com