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Ratoma/Conakry : un Homme se donne la mort par pendaison !

C’est dans une chambre où le jeune passait ses nuits de garde qu’il a décidé de mettre fin à sa vie. L’acte s’est produit dans la
nuit de vendredi à samedi à Ratoma centre. Agé de 44 ans et résidant à coronthie dans la commune de kaloum, le jeune
Younousa était gardien d’un chantier de construction. Il était célibataire et père de deux enfants.
Diallo Souleymane témoin, explique les circonstances dans lesquelles ils ont découvert le corps pendu.
«C’est ce matin qu’on est arrivé ici. Et mon équipe m’a appelé pour me dire que le jeune n’a répondu à l’appel. Je l’ai appelé sur
son téléphone il n’a pas décroché. Mais comme j’avais un décès chez moi, j’ai jugé nécessaire de venir organisé le chantier avant
de me retourner. Et c’est en ce moment qu’on est venu j’ai contacté le chef maçon. Il a ouvert la porte, rentré, il a découvert le
corps, nous avons fait appel au chef de quartier et la gendarmerie», a-t-il témoigné.
Peintre de profession, Younousa Bangoura n’a laissé aucun signe pouvant déterminer les raisons de son suicide. Son oncle
Mamadouba Bangoura apporte des précisions sur les relations du jeune et sa famille. «C’est ce matin là que la gendarmerie m’a
appelé à la maison pour me dire que mon fils s’est pendu. C’est l’enfant de mon grand frère. Je ne croyais même pas parce que
j’étais avec lui avant hier. On a échangé, je lui ai demandé si ça va bien là-bas, il dit oui papa ça va très bien ici, qu’il n’a aucun
problème.» explique son oncle qui peine à s’exprimer sous l’émotion.
Le chef du quartier informé du drame a immédiatement contacté les services de police et de la gendarmerie pour des fin
d’enquête. «Ce drame c’est aux environs de 8h30- 9h, que j’ai été appelé par un des jeunes du conseil de quartier pour m’informer
qu’un jeune qui travaillait dans un chantier, précisément à Ratoma centre où je suis chef de quartier, dans le secteur plateau, s’est
pendu.
Immédiatement nous nous sommes rendus sur les lieux , j’ai appelé mon adjoint et quelques responsables du quartier. Et dès
qu’on a découvert que réellement il a la corde au cou, nous avons dit immédiatement aux gens de ne pas accéder à la cours par
respect humain. Nous avons directement contacté la police qui est proche de nous et la gendarmerie d’investigation et de
recherche de Kipé», a-t-il expliqué.
Au moment où nous quittions sur les lieux, les membres de la famille et les services de recherches anti criminelles avaient pris
des dispositions pour amener le corps à l’hôpital Ignace Deen pour l’autopsie.

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investigatorguinée

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