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OUMAR Tounkara sur le retrait du SLECG de l’USTG: « Aboubacar Soumah n’a pas le culot… »

La décision du secrétaire général  du Syndicat libre des enseignants et chercheurs de Guinée à suspendre ses activités au sein de l’USTG d’Abdoulaye Sow ne semble pas faire l’unanimité à la maison. Interrogé ce mardi chez nos confrères de Chérie FM, le deuxième secrétaire général du SLECG est équivoque.

« Il peut se retirer de l’USTG mais le SLECG ne se retirera pas. Ce par reconnaissance aux loyaux services rendus au SLECG par le général Abdoulaye SOW à des moments difficiles. Grâce à l’USTG et aux fédérations qui la composent, nous avons pu obtenir les 40% dont tous les fonctionnaires de Guinée on bénéficié. Grâce surtout à la négociation méthodiquement menée, diplomatiquement menée, syndicalement et stratégiquement menée et vaillamment menée par le général Abdoulaye, les camarades grévistes permanents qui l’ont aveuglement suivi dans sa folie syndicale et dans sa bêtise syndicale, a réussi à dégelé leurs salaires », a indiqué Oumar Tounkara qui flatte le professionnalisme syndicale de Abdoulaye Sow.

« Le général Abdoulaye SOW est un syndicaliste avéré et qui connait les lois et normes syndicales. Donc se dresser aujourd’hui contre ce dernier, n’est qu’orgueil et ingratitude, toute chose que Dieu n’aime ».

La voix d’Oumar Tounkara compte-t-elle au SLECG aujourd’hui, quand on sait que lui et Mohamed Bangoura sont licenciés par Aboubacar Soumah ? Ce professeur de philosophie ne port aucun gant pour répondre.    

« Le syndicat libre des enseignants et chercheurs de Guinée, comme son nom l’indique est un syndicat libre qui obéit au règlement intérieur, au  statut particulier et la logique syndicale. Aboubacar Soumah n’a pas le culot, il n’a pas le poids, ni la légitimité ni la légalité de suspendre qui que ce soit. C’est une violation flagrante des textes syndicaux. C’est pourquoi je dis que cette décision est pour moi et les autres, nulle, nulle et de nul effet », s’est défoulé.

Depuis cette décision pourtant, ni Oumar Tounkara, ni Mohamed Bangoura ne prennent part aux réunions du bureau du SLECG.  

« Moi je ne défends pas le secrétaire général du SLECG, je n’ai pas adhéré au SLECG pour le défendre. Je n’ai pas signé un serment d’obéissance et d’allégeance aveugle à sa personne ou à sa démarche encore moins à sa philosophie. Je défends la cause des enseignants, je demeure le deuxième secrétaire général adjoint du SLECG jusqu’au prochain congrès électif.   

Vous savez la façon de voir un objet dépend de la position de la personne qui le regarde. Le secrétaire général du SLECG Aboubacar Soumah a horreur de la contradiction, horreur de la paix et de la logique.  Il veut gérer le SLECG selon son humeur, selon sa bonne volonté et comme si on était à l’époque de Louis XIV. Cela ne marche pas avec moi. On m’a mis à l’école pour que je sois caractérisé par l’indépendance d’idée, pour que je me défende et que je défende des causes nobles. J’ai deux philosophies. Obéir à ce qui est normal et résister à ce qui est incorrect, anormal et anti syndical.

Je ne prends pas part aux réunions parce que ceux qui se réunissent là-bas, c’est le secrétaire général, ses milices et ses inconditionnels. Ceux qui partagent la philosophie belliqueuse et des pyromanes qui se réunissent avec lui et moi je n’ai pas cette éducation, même pas cette éducation syndicale », s’est-il expliqué.  

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