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Mea culpa 2 (Aux patrons de presse): « Tout ce que nous avons tenus comme propos sont des mensonges » (Djènè-Tawel)

Dans une seconde lettre d’excuses publiées quelques heures après la première, les commissaires de la HAC Djènè Diaby et Ibrahima Tawel Camara reconnaissent leur tort et reconnaissent avoir tenu des propos calomnieux à l’encontre des patrons des groupes de presse GFM, HADAFO MEDIAS et DJOMA MEDIAS.

Ci-dessous la seconde lettre d’excuses de Djènè Diaby et Ibrahima Tawel Camara adressée aux patrons des médias mis sous cloche par le CNRD :

Nous, Ibrahima Tawel Camara et Djènè Diaby (commissaires à la Haute Autorité de la communication-HAC), venons humblement et respectueusement, par ces lignes, présenter toutes nos excuses aux patrons de presse que nous avons malencontreusement accusés d’avoir reçu des sommes importantes à la Présidence de la République pour soutenir les actes posés par les autorités de la transition, à leur tête le Général de corps d’armée Mamadi Doumbouya.

C’était le 12 juin dernier lors d’une rencontre avec les médias à Kankan, en Haute-guinée.

Une sortie qui nous a valu, à juste raison, d’être suspendus par le collège des commissaires de la Haute autorité de la Communication.

Nous imaginons et comprenons en toute honnêteté le tort et les désagréments causés à ces respectables personnalités médiatiques qui, ces dernières années, n’ont rien ménagé pour hisser fièrement et avec professionnalisme leurs groupes respectifs au rang des meilleurs du pays, voire de la sous-région.

Comme l’on aime à le dire, l’erreur est humaine et une faute avouée est à moitié pardonnée. Nous osons croire que les patrons d’Espace, de FIM et de Djoma accepteront nos excuses qui viennent du fond du cœur. Et nous prenons solennellement l’engagement que de telles fautes ne se produiront plus à notre niveau. Tout ce que nous avons tenus comme propos concernant le gouvernement et les patrons des presses sont des mensonges, ce 12 juin 2024 à Kankan. Nous ne cesserons de demander pardon et nous comptons sur TAMBA ZAKARI de plaider notre cause auprès des autorités et des patrons des presses. Nous regrettons amèrement notre acte, à la justice d’être Clémente envers nous, nous savons compter sur la bonne collaboration de tous et de toutes .

Les concernés

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