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Me Paul Yomba alerte : « Toumba se trouve en danger et en insécurité »

À huit (8) jours de la tenue du procès du massacre du 28 septembre 2009, Aboubacar Sidiki Diakité, alias Toumba en détention à la maison depuis 2017 est victime selon son pool d’avocats de fouille dans sa cellule à plusieurs reprises de la part des autorités.

Dans un entretien accordé à un de nos reporters ce mardi 20 septembre 2022, dénonçant l’ingérence du ministre de la justice dans la vie carcérale de son client, maître Paul Yomba Kourouma, déclare que Toumba Diakité serait en danger.

« Il est embêté ces derniers temps. Le ministre de la justice s’ingère trop dans sa vie carcérale. Nous le collectif des avocats de Toumba, nous dénonçons les ingérences intempestives du ministre Charles Wright dans la vie carcérale de Toumba. Après la descente à des heures inopinées des gendarmes dans sa cellule au-delà de 00 heure, où ils ont procédé sans aucune formalité ou ordonnance à des fouilles systématiquement dans sa cellule jusque dans sa salle de bain. Le parquet général aussi avait effectué un défilé dans sa cellule pour les même fins. Le ministre de la justice a donné des instructions fermes hier au régisseur de la maison centrale d’ordonner au médecin chef d’établir le certificat médical de Toumba. Il a pourtant un certificat médical établi il y a des années. On ne sait pour quelle raison. Pourtant, des soins lui sont refusés depuis bientôt 6 ans (…). On se demande si c’est pour des mentions contraires ou celles qu’ils veulent que ça figure. En tout cas, nous en sommes très inquiet et nous demandons au ministre de se raviser parce qu’il est de l’exécutif.Toumba se trouve vraiment en danger et en insécurité, dès lors que les gens peuvent pénétrer dans sa cellule quandils veulent et à des heures qu’ils veulent. Sincèrement on s’en plein. Surtout que c’est à quelques jours de l’ouverture du procès, on ne sait quelle brèche, ils veulent colmater »,se dit inquiet Me Paul Yomba Kourouma.

Poursuivant, il fait une doléance au près la juridiction qui doit s’occuper de ce dossier d’envergure.

«Nous appelons la juridiction qui doit juger cette affaire, conformément à la loi. À 48 heures de la tenue du procès, tous les accusés qui étaient en liberté et mis sous contrôle judiciaire, doivent être constitués prisonniers et être à la maison centrale et ne doit pas regagner leur domicile dès l’ouverture du procès », a-t-il plaidé.

Libreopinionguinee Avec Mosaiqueguinee

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