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Manifestation à l’Université de Labé : L’enseignant qui a favorisé ces violences a été licencié

Au deuxième jour de manifestation des étudiants de l’Université de Hafia (Labé) le vendredi 31 mai, des accrochages ont éclaté entre étudiants et services de maintien de l’ordre.  Bilan : un mort. On parle de plusieurs blessés. Un étudiant grièvement blessé est sous soins à l’hôpital régional de Labé. Après ces incidents, plusieurs étudiants ont fui le campus. Les étudiants ont manifesté pour compatir aux douleurs de trois de leurs condisciples qui ont eu des accidents au mois d’avril dernier. En convalescence, ils ont été sommés de se présenter, pour des évaluations, par le chef du département sociologie. Mécontents donc de cette injonction, les étudiants se sont attaqués aux édifices de l’Université. Ils ont cassé. Puis, sont descendus dans la rue pour brûler des pneus. Venus rétablir l’ordre, les services de sécurité ont échangé de jets de cailloux avec les étudiants, entremêlés de gaz lacrymogène. Bilan deux blessés ont été enregistrés dans leur camp.

Admis pour des soins à l’hôpital de Labé, l’un des blessés nommé Amadou Boukariou Baldé étudiant en licence 2 informatique, atteint à la joue et à la tête a succombé à ses blessures dans la soirée du vendredi à l’hôpital régional de Labé.

L’autre étudiant blessé appelé Mohamed Souaré est sous soins intenses. Selon un des leaders de la grogne, ce dernier était malade, couché dans sa chambre, lorsque les agents l’ont trouvé pour le rouer de coups.

Ce samedi 1er avril, les étudiants ont pris d’assaut l’hôpital régional de Labé pour s’enquérir de l’état de santé de leurs condisciples blessés.

Le Campus situé à Hafia est pris d’assaut par plusieurs gendarmes et policiers. Ce qui a poussé tous les étudiants à quitter les lieux. « Ces hommes en tenues et armés sont venus pour nous tuer. » a lancé un des leaders de la grogne.

Dans la journée du vendredi, le chef du département sociologie a été licencié pour avoir pris cette décision sans l’aval de sa hiérarchie. Les étudiants ont donc eu gain de cause. Mais, avec, à la clé, un étudiant tué.

Source : couleurguinée

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