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Mamadou Sylla : « la loi donne le droit à Alpha Condé de partir à la présidentielle d’octobre 2020 »

Après de deux jours d’intenses travaux, les militants, sympathisants et responsables de l’Union Démocratique de Guinée (UDG)et les partis membres de l’alliance patriotique de l’opposition parlementaire ont décidé de porter leur choix sur Elhadj Mamadou Sylla, actuel chef de file de l’opposition pour la présidentielle du 18 octobre prochain. C’est le résumé de la résolution lu ce samedi 15 août au cours de la convention déroulée au QG à Dixinn Bora.

S’adressant à la presse, le richissime hommes d’affaires, Mamadou Sylla a dit sa toute sa joie de défendre les couleurs de son parti.

« Je suis très heureux pour cette confiance renouvelée. Aujourd’hui, ça fait 15 ans que cette confiance est portée en moi, je suis content », dit-il.Parlant du dernier enrôlement des électeurs qui a fait 15 jours, le patron de l’opposition parlementaire pose des conditions pour sa participation au scrutin.

« Vous savez, les informations qu’on reçoit souvent, quand un leader d’un parti politique, je suis 4ème à l’élection nationale… Si je parle, ça veut dire que c’est exact. Vous savez, On ne connait rien de ce qui se passe en matière de préparation. Vous savez, le problème qui a poussé les autres à bouder les élections passées est lié au fichier électoral. Ils ont dit qu’ils ont enrôlé pendant 15 jours seulement.  Avec l’état d’urgence qui est là, avec le coronavirus, 15 jours étaient trop peu. Comment on peut dire qu’on va partir sans condition pendant qu’on ne sait même pas le nombre de Guinéens qui vont aller aux élections ? il y a beaucoup de préalables, il faut que tout ça soit réglé avant que moi-même je ne sois candidat », souligne-t-il.

En ce qui concerne la candidature du président Alpha Condé à la présidentielle prochaine, le leader de l’UDG n’y voit pas aucun problème. Il soutient que la loi permet bel et bien au chef de l’Etat actuel de se présenter.

« Comme ce qui s’est passé le 22 mars, je ne suis pas prêt à accompagner ou être témoin seulement, ou valider l’élection de quelqu’un. Pendant que ce sont des milliards que je sors pour jeter à la fenêtre, je ne suis pas prêt à faire ça. Si je suis battu légalement j’accepte et je félicite l’autre côté. Mais, si c’est fait comme l’autre fois, prendre des urnes pour les mettre dans les camps militaires, dans les communes et interdire l’accès, quand c’est comme ça, ce n’est pas la peine. S’il (Alpha Condé) part, je n’ai pas les moyens de l’interdire. La loi lui donne aujourd’hui le droit de partir. On a tout fait pour le dissuader mais il y tient. Qu’est qu’on peut faire ? C’est un parti politique qui l’a présenté, mais la légalité tu ne peux pas dire non. On peut aller à condition que les choses soient claires et transparentes », a conclu le fondateur du groupe Futurelec.

Mediaguinee 

 

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