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Mamadi Doumbouya en visite au Mali avant un important sommet de la Cédéao

Le colonel Mamadi Doumbouya a atterri mercredi 21 septembre en fin d’après-midi à l’aéroport de Bamako, la capitale du Mali, pour sa première visite à l’étranger depuis sa prise de pouvoir, le 5 septembre 2021. Il a été accueilli par son homologue malien, le colonel Assimi Goïta. Cela dans un contexte international particulier, puisque des sanctions pourraient être prises contre les autorités de Conakry lors de la session extraordinaire de la Cédéao prévue jeudi à New York.

Avant son départ, le colonel Mamadi Doumbouyaavait confié à la presse l’objectif de sa visite : « Je suis à Bamako à côté de mon frère, le président Assimi Goïta, pour fêter l’indépendance du Mali et accompagner le peuple malien, qui est un peuple frère. » Jeudi, le Mali fête en effet le 62e anniversaire de son indépendance.

Mamadi Doumbouya dit être chez ses «frères maliens» pour l’anniversaire de l’indépendance

Depuis Bamako, le colonel Doumbouya a appelé les Guinéens à l’unité et il s’est engagé à poursuivre la lutte contre la corruption en Guinée :

Mamadi Doumbouya appelle les Guinéens à l’unité depuis Bamako

Mais cette visite au Mali, premier déplacement du chef de la junte guinéenne depuis qu’il a renversé le président Alpha Condé, intervient à la veille d’une session extraordinaire de la Cédéao, en marge de l’Assemblée générale des Nations unies à New York.

L’instance sous-régionale pourrait décider de « lourdes sanctions » contre les autorités de Conakry si elles maintiennent leur transition militaire de 36 mois. Un délai « inacceptable », selon son président en exercice, le chef de l’État bissau-guinéen Umaro Sissoco Embalo, qui s’exprimait sur RFI et France 24.

L’autre dossier qui devrait être abordé par le colonel Mamadi Doumbouya, avec son homologue malien, c’est celui des 46 soldats ivoiriens détenus à Bamako. Une affaire dans laquelle le dirigeant guinéen avait déjà servi de médiateur à distance entre le Mali et la Côte d’Ivoire. Elle pourrait aussi valoir un retour des sanctions de l’organisation régionale ouest-africaine contre le Mali.

Libreopinionguinee avec  Rfi

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