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Mali : La colère de Macky Sall : «Il croit que le Mali lui appartient»

«Cet imam croit que le Mali lui appartient». Ce sont les propos que le président de la République du Sénégal, Macky Sall, aurait tenus en quittant la salle de réunion lors du récent séjour des chefs d’Etat de la Cédéao à Bamako. Le chef de l’Etat sénégalais venait, avec ses autres homologues présents à Bamako, de rencontrer la délégation du M5-RFP conduite par l’imam Dicko et, apparemment, il n’avait pas apprécié le comportement de ce dernier et la façon dont il se comportait en maître de «tout ça». L’Imam Dicko n’aurait pas, ce jour, contrairement à ses habitudes, été du tout tendre avec ses illustres invités. Pour plusieurs raisons, nous a-t-on dit. D’abord, il n’avait pas apprécié de s’être fait trimballer par le protocole qui l’avait invité à se rendre à l’hôtel à 15 heures et qu’il ne soit reçu qu’à 18 heures ; ensuite, il y a eu l’épisode «promesse non tenue» d’Ado. Aux dernières nouvelles, a-t-on appris du côté de Dakar, Macky Sall a décidé d’oublier ce malentendu et de passer à autre chose. Il tient tellement au Mali, disent-ils.

 

Décapitation du maire d’Adiora : comme si de rien n’était !

Dans une vidéo diffusée sur les réseaux sociaux, en fin de semaine écoulée, on pouvait voir AbdelHakim As-Sahrawi, le commandant de l’EIGS dans le Gourma, exécuter sauvagement Samakatou Ag Youssouf, l’ancien maire de la commune d’Adiora, qui avait été enlevé le 20 août 2019. Il y avait, presque, une année. Il faut rappeler que c’est la deuxième que ce sinistre personnage s’adonnait à une telle pratique avec une telle mise en scène. Et à chaque fois, c’est contre des Touaregs qu’il agit. La vidéo et ce qu’elle proposait étaient tellement durs qu’on s’attendait à des réactions vigoureuses de la part du gouvernement. Malheureusement, rien ! D’ailleurs, cette exécution n’a, quasiment, eu aucun écho et du côté du pouvoir et celui de l’opposition, encore moins du côté de ceux qu’on appelle la société civile. Comme si de rien n’était, chacun a préféré jouer les indifférents.Nouvelle Libération

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