L’imam Dicko parle de l’imam Saliou Camara : « Moi je suis imam, je me réfère à un hadith du Prophète de l’islam, Mohamed, PSL. Les politiques et nous (imams), nous défendons le même peuple »

Dans « Droit dans les yeux » sur Espace TV, l’imam malien Mahmoud Dicko, fer de lance du combat contre le pouvoir du président Ibrahima Boubacar Keita, a été amené à parler de son homologue guinéen Elhadj Mamadou Saliou Camara.

‘’J’ai beaucoup de respect pour nos imams. Je ne l’ai pas connu personnellement, je ne l’ai jamais approché’’, a-t-il confié à nos confrères, avant de préciser qu’il ‘’m’est difficile de donner un point de vue sur sa personne’’.

L’imam Dicko a mis l’occasion à profit pour répondre à ceux qui affirment que politique et religion ne font pas bon ménage.

‘’Moi je suis imam, je me réfère à un hadith du Prophète de l’islam, Mohamed, PSL. Les politiques et nous (imams), nous défendons le même peuple, nous gérons aussi le même peuple. Les mêmes qui viennent dans les mosquées et églises sont les mêmes qui votent pour les députés, le président, le maire et d’autres’’, a-t-il tenu à clarifier le leader de Coordination des mouvements, associations et sympathisants de l’imam Mahmoud Dicko (CMAS).

Avant de poursuivre : ‘’Ceux qui dirigent le même peuple, quand ils sont opposés et ne se parlent pas le même langage, ils ne vont pas dans la même direction pour le bien-être de ce peuple, comment voulez-vous qu’on se comprenne ? Des gens disent non, il faut laisser. Ce qui appartient à Dieu appartient à Dieu. Ce qui est à César est à César. Mais pour moi, rien n’appartient à César. Tout appartient à Dieu’’.

‘’Nous avons quelque chose en commun : le peuple. On agit tous pour le bien-être du peuple. Une complémentarité et une complicité sont nécessaires pour éveiller nos concitoyens pour que les gens sachent que payer son impôt est un devoir citoyen et religieux’’, s’est efforcé de convaincre le chef religieux, devenu figure de proue des contestations contre le régime de IBK.

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