Le dimanche 22 mars prochain, les guinéens ont rendez-vous avec l’histoire pour les élections législatives et le référendum constitutionnel. Un double scrutin qui compte attirer de nombreux regards extérieurs. Dans le but de suivre de près ce vote, une coordination des experts électoraux africains est à Conakry. A travers deux grandes plateformes de la société civile du continent,cette coordination va déployer dans les 38 circonscriptions électorales, 90 observateurs venus de 15 pays africains.l’objectif de cette équipe est de veiller à la transparence de ces élections.Les initiateurs ont animé ce mardi 17 mars 2020 une conférence de presse à Conakry.
«A la demande du plan international pour la démocratie et la paix en Afrique, en abrégé PIDPA et Nouvelle perspective dont leurs sièges sont basés respectivement à Ouagadougou au Burkina Faso et à Yaoundé au Cameroun, en réponse à leur demande, les deux organismes ont été dument accrédités par les autorités de la CENI pour observer tout le processus du double scrutin législatif et référendaire du 1er mars reporté pour le 22 mars du même mois. Dans le soucis de plus d’efficacité et de visibilité, PIDPA et NP ont décidé de se mettre ensemble c’est-à-dire se fédérer au sein de la coordination des experts électoraux africains (CEEA) afin de pouvoir mener à bien la mission d’observation électorale internationale en terre guinéenne, le jour des élections. La mission d’observation de la coordination des experts électoraux africains compte déployer 90 experts électoraux internationaux venant de (Cameroun, Nigeria, Tchad, Benin, Togo, Afrique du Sud, Kenya, Gabon, Guinée équatoriale, Tunisie, Mali, Sénégal, Tanzanie, Côte
D’ivoire et Burkina Faso) sur toute l’étendue du territoire national pour veiller au bon déroulement de ce double scrutin » explique Jean Marie NGONDJIBANGAGNTE, chevalier de l’ordre national Burkinabé et Doyen des experts internationaux.

L’équipe a déjà rencontré l’ensemble des acteurs du processus électoral. Des remarques et suggestions de 3 semaines de Constat sur le terrain ont été remontés à qui de droit. Toutes fois, Jean Marie NGONDJIBANGAGNTE déplore le refus de l’opposition plurielle de recevoir la mission.
« Les experts de la CEEA ont eu des échanges fructueux avec les partis politiques de la mouvance présidentielle, de l’opposition, sauf les partis de l’opposition qui s’opposent à la tenue du référendum qui ont refusé de nous accorder l’audience »

Ces acteurs de la société civile du continent invitent surtout les populations à un vote apaisé afin que ce pays retrouve sa sérénité habituelle.

Dès lundi, lendemain des élections législatives et du référendum constitutionnel, la coordination des experts électoraux africains présentera son rapport primaire sur la journée électorale.

Source: Infochrono