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Le gouvernement Guinéen réagit aux accusations d’exaction sur un groupe ethnique

La capitale guinéenne, à maints endroits de sa banlieue, traverse une période d’intenses agitations occasionnant des morts et de nombreux blessés. Du mercredi 7 au jeudi 8 novembre, trois personnes, dont un policier, ont été tuées dans les violences à Wanindara, dans la commune de Ratoma.

Peu avant ces assassinats, l’opposition comptabilisait leurs militants morts par balles à 98. Ce vendredi 9, lors d’un point de presse animé par le gouvernement, une question a été soulevée par un journaliste concernant les accusations de l’opposition.

Ainsi, réagissant à la remarque selon laquelle les 100 victimes sont toutes issues d’une communauté et ont été toutes tuées sur le même axe, le ministre de l’Administration du territoire et de la Décentralisation a rejeté les accusations selon lesquelles ces victimes ont trouvé la mort sur un axe spécifique donné.

Et pour asseoir son argumentaire sur une base plus ou moins solide, le général Bouréma Condé, après avoir déploré la mort d’un Guinéen de quel que groupe ethnique ou obédience qu’il soit, a rappelé que les 4 enfants brûlés vifs comme des sauterelles à Kalinko se trouvent être comptabilisés parmi ces victimes.

Poursuivant, il a fait remarquer que des victimes, il y en a eu tant à Boké, à Kindia, à Faranah que partout à travers le pays avant de rappeler que selon la balistique, il n’existe pas de balles sélectives qui soient en mesure de trier entre qui tuer et qui épargner.

Libreopinionguinee avec Guineenews

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