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Kassory sur la grève du SLECG : « Je vais être clair sur un point, nous sommes dans un pays de droit. Ceux qui ne veulent pas enseigner, c’est de leur droit. Mais ils n’ont pas le droit d’empêcher ceux qui veulent accéder à l’école, ce n’est pas leur droit »

« J’ai ordonné hier pour la reprise des négociations sur la base d’un regard sur la condition de l’enseignant en Guinée. L’instruction que j’ai eue du président de la République, c’est de faire tout et tout pour que l’école guinéenne ne soit sacrifiée à  cause des grèves intempestives. C’est pour cela que nous nous sommes engagés à tout prix à ouvrir l’école avec ou sans un accord avec le syndicat. Je vais être clair sur un point : nous sommes dans un pays de droit. Ceux qui ne veulent pas enseigner, c’est de leur droit. Mais ils n’ont pas le droit d’empêcher ceux qui veulent accéder à l’école, ce n’est pas leur droit. Nous n’irons chercher personne pour travailler. Mais ce qui est clair, ceux qui ne travailleront pas, c’est la législation qui le dit, n’auront pas de salaire. Car le salaire, par définition, c’est la rémunération pour un travail fait. Vous ne pouvez pas dire que je ne travaille pas et vous tendez la main pour le salaire », prévient le Chef du gouvernement.

Selon lui, le gouvernement fait tout pour améliorer les conditions de vie des enseignants, en éliminant les fictifs.

« Ce que nous disons a nos partenaires, est que tout ne se résume pas en termes de salaire. Quand vous parlez du pouvoir d’achat du travailleur, les mesures d’accompagnement sont du fait que mon gouvernement est en train de revoir le système de rémunération global de la fonction publique avec un nettoyage du fichier de la fonction publique. Pour que les fictifs qui subsistent encore dans le fichier soient éliminés… Il ya 11 mille dans le secteur de l’éducation qui sont prétendus être au service de l’école guinéenne et qui ne sont pas reconnus. Nous avons décidé de procéder au paiement manuel des salaires de façon à les retrouver« , précise-t-il.

Le premier ministre a aussi fait comprendre, que la Guinée fait face à des difficultés économiques et que dans aucun pays au monde, on ne peut faire deux augmentations de salaire deux à trois fois dans l’année.

Laïla Bah

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