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Immigration clandestine : Le Koweït ‘’nouvel enfer’’ pour des filles guinéennes ?

Depuis un bon moment, le Koweït est devenu une  destination prisée pour des jeunes filles guinéennes. Actuellement,   18 de nos ‘’demoiselles’’  qui ont échappé à ‘’leurs maitres’’ s’y trouvent bloquées depuis un bon moment sans documents et aucune possibilité de revenir au pays.

« Ces jeunes filles là sont parties à travers un réseau qui les aide même à avoir les papiers ici. Donc il a fallu des démarches non seulement trouver des documents juridiques mais aussi aller à l’aéroport pour embarquer avec les frais de ce réseau là. Ces filles sont nombreuses mais parmi elles,  il ya une dizaine qui a réussi à s’échapper. Elles sont parties à l’ambassade de Guinée de ce coté. Elles se sont vues  avec l’ambassadeur mais malheureusement, d’après ce qu’elles m’ont dit, que l’ambassadeur a la volonté de les aider mais malheureusement qu’il ne dispose de moyens. Et l’ambassadeur lui-même les a redirigées vers un centre d’accueil. Donc ça fait plus de deux mois qu’elles vivent dans ce centre. Elles désirent rentrer mais elles n’ont pas les moyens pour se payer des billets d’avion pour revenir », témoigne Halimatou Baldé, une des responsables du parti Bloc Libéral, BL, un de leurs contacts.

C’est à travers une journaliste de la place que  Halimatou Baldé a appris l’information sur ces jeunes filles guinéennes en situation difficile au Koweït, a-t-elle déclaré dans l’émission Face à l’Info sur Nostalgie-Guinée : « ça fait à peu près deux mois qu’on a commencé à mener les démarches.  On est rentré en contact avec beaucoup d’autorités mais malheureusement jusqu’à présent rien n’a marché. Lorsqu’on a appris l’information avec la journaliste, on a essayé de rentrer en contact d’abord avec elle pour avoir plus de précision. Cette journaliste nous a mis en contact direct avec ces femmes avec qui on a échangé. Elles nous ont expliqué bel et bien qu’elles parties là-bas dans le but de rechercher des conditions de vie meilleure. Certaines par exemple sont scolarisées, d’autres ne le sont pas. Mais le plus souvent qu’on leur promet ici, arrivées sur place, elles trouvent que souvent ce n’est pas le cas puisque elles travaillent au-delà des heures normales. Vu que nous  sommes un parti politique, on a essayé de les aider quand on a été informé. Mais C’est ainsi qu’on a essayé de contacter une ONG de la place qui évolue dans le domaine de défense des droits de humains.  Ensemble on a décidé d’élaboré des stratégies pour rencontrer des autorités. On a adressé un courrier au ministère des affaires étrangères pour signaler la présence de ces femmes là au Koweït. Malheureusement ça fait deux semaines, le ministère n’a pas répondu. On a adressé un autre courrier à l’OIM sans suite ».

La semaine dernière, une fille guinéenne a sauté du 4è étage d’un immeuble pour échapper à ses ‘’maitres’’.

Libreopinionguinee avec Kalenews

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