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Ibrahima Kassogui Diabaté (FoNaJesCG révèle: « Dansa Kourouma m’a proposé une voiture et 7millions de francs guinéens contre ma conscience… »

Dans un entretien accordé à notre rédaction, Ibrahima Kassogui Diabaté, membre du Forum National de la jeunesse de la société civile Guinéenne a accusé le président de conseil national des organisations de la société civile (CNOSCG), d’avoir tenté d’acheter sa conscience contre une voiture et une importante somme d’argent.

Tout est parti d’une déclaration publiée dans notre quotidien en ligne, le 19 juillet dernier par les responsables de le FoNaJeSCG avec en tête le vice président du conseil d’administration, Salifou Camara. Pour eux, les Forces sociales de Guinée auraient reçu de billets de banque pour trahir le peuple dans sa lutte contre l’augmentation du prix du carburant à la pompe.

La surprise, c’est qu’au lendemain de cette déclaration le président de la plate-forme de la société civile, le CNOSCG) pointée du doigt, aurait donné de l’argent à certains membres qui sont auteurs de ladite déclaration pour faire un démenti.

<< Après ce revirement de mes collègues, beaucoup de choses m’ont été proposées, mais je n’ai pas accepté. J’ai reçu même une voiture. Dansa Kourouma m’a acheté une voiture mais quand il l’a fait, j’ai toute suite compris que c’est une façon de m’acheter, d’acheter ma conscience, de me corrompre. Si non qui peut oser affronter celui qui le donne de l’argent? Quand il m’a fait des propositions, il m’a tout de suite donné une voiture avec une sommes de 7 millions de francs guinéens. Je lui ai restitué parce que je me suis rendu compte de ce quil voudrait de moi. Rien ne peut me corrompre. Je lui ai dit devant tout le monde, quand tu me donnes la voiture je vais l’abandonner dans la rue ou je vais la revendre pour te combattre avec», explique Ibrahima Kassogui Diabaté.

Poursuivant, Ibrahima Kassogui Diabaté se dit être déçu de ses collègues, particulièrement de Salifou Camara, vice président du Conseil d’administration de FONAJESCG.

<< On était à la maison des jeunes de Matam pour faire une déclaration par rapport à toutes les dérives qui se passent non seulement au sein de notre structure qui est le forum national de la jeunesse de la société civile guinéenne, structure membre du CNOSCG et au sein même de ce dernier. Alors on a décidé de faire ensemble une déclaration avec certains de nos amis dont Salifou Camara qui est le vice présidents du Conseil d’administration du Forum national de la jeunesse de la société civile guinéenne. Il y a eu des gens qui ont finalement voulu nous empêcher de faire la déclaration mais on a réussi à faire la déclaration et des interviews. On s’était battu contre vent et marée et on a pu le faire quand même. A notre grande surprise, certains amis qui n’ont pas trouvé leur compte de dans ont voulu coûte que coûte saper à cette déclaration parce que tout simplement nos amis ont été corrompus pour vu qu’on n’arrive pas au bout de l’action que nous avons entreprise. Au moment où on faisait la déclaration, il semblerait qu’on négociait certains de nos amis pour une rencontre avec le président du Conseil national des organisations de la société civile guinéenne Dansa Kourouma parce que pratiquement la chose lui concernait. Alors comme son mandat est arrivé à terme, notre structure n’était plus crédible. Les gens nous jetaient des discrédits. On s’est dit que c’est une occasion de convoquer une assemblée générale et finalement ils sont venus négocier avec certains de nos amis moyennant quelque chose et la rencontre a eu lieu au Belvédère. Quand j’y ai été, je n’ai pas mâché mes mots et j’ai décidé de me retirer en leur disant que le combat continu.>>

Pour finir, il a rappelé que le mandat de Dansa Kourouma à la tête du CNOSC serait arrivé à terme, mais que ce dernier refuserait l’organisation d’un nouveau congrès.

<< Si Dansa est venu nous rencontrer c’était par rapport à son illégalité non seulement à la tête du Forum mais aussi du CNOSCG. Son mandat a expiré. Il ne veut pas qu’on organise le congrès et exercer notre droit de regard sur sa gestion. » a t-il conclut.

Joints au téléphone, les accusés dont Dansa Kourouma et Salif Camara se sont abstenus de toute réplique.

Facinet Camara Pour fatala-infos

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