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Guinée : le syndicat de l’éducation « pose des préalables » au gouvernement avant le début des négociations…

En application du point trois (3) du protocole d’accord du 13 mars 2018, relatif à la mise en place d’une commission paritaire (gouvernement et syndicat), pour l’ouverture d’un couloir de négociations sur un salaire de base de huit (8) millions, les travaux ont bel et bien démarré ce vendredi matin au ministère de la fonction publique entre les deux parties.

L’équipe du syndicat libre des enseignants et chercheurs de Guinée conduite par Aboubacar Soumah a répondu ce vendredi 04 mai 2018 à l’appel de l’inspecteur général du travail. La réunion a démarré vers 10 heures passées dans les locaux du département de la fonction publique, et le gouvernement et les syndicalistes du slecg ont évoqué plusieurs sujets. Au cours de ladite réunion, des observations préliminaires ont été faites par le syndicat.

« Nous n’allons pas revenir sur toutes ses observations-là ici, et par rapport à ses observations, nous avons demandé à la partie gouvernementale d’apporter des éléments de réponse. La semaine prochaine, on se retrouvera vendredi pour apporter des éléments de réponses par rapport à ses observations préliminaires avant le but du sujet », fait remarquer l’inspecteur général du travail, Alia Camara.

En dehors de ces observations préliminaires, les deux parties se sont attaqués au vif du sujet, notamment la mise en place de la commission paritaire gouvernement et syndicat pour l’ouverture d’un couloir de négociations comme prévu.

« Donc les deux parties vont faire des désignations respectives. Le syndicat va désigner officiellement ses représentants à cette commission paritaire, le gouvernement aussi va désigner ses représentants à cette commission paritaire. La date limite de dépôt de la liste de ses représentants est fixée pour le mardi et les parties se retrouveront dans cette salle ce vendredi pour poursuivre les discussions », ajoute l’inspecteur du travail.

Le secrétaire général du syndicat libre des enseignants et chercheurs de Guinée, se dit lui heureux d’être présent à cette rencontre pour dit-il, répondre à l’appel du gouvernement suite à une lettre d’invitation corrigée, et rectifiée. Aboubacar Soumah explique par ailleurs, que les différentes parties ont défini les termes sur lesquels les négociations seront ouvertes.

« Nous avons défini les termes sur lesquels nous allons débuter les négociations, et avant, nous avons posé des préalables au gouvernement concernant les différentes violations du protocole qui a été signé, dont entre autres le non-respect de la date du 2 mai, et le nom respect aussi de l’accord numéro 4 qui faisait n’est-ce pas état des mutations dont sont l’objet des syndicalistes et les enseignants à l’intérieur du pays pour fait de grève. Donc nous avons fait souligner qu’au niveau de l’université de Kindia, il y a des syndicalistes qui ont été mutés et que suite aux négociations de février 2017, il y a des homologues toujours à l’université de Kindia qui n’ont pas été engagés » déclare le récent meneur de la grève qui menaçait de déclencher une nouvelle grève si toutefois le gouvernement n’arrivait pas à respecter ses engagements.

Avant d’ouvrir les débats sur les négociations axées sur les huit (8) millions, des conditions sont déjà posées sur la table des protagonistes pour démarrer effectivement les négociations.

« Mais comme pour toutes négociations, il faut des préalables, donc on a posé ses différents préalables-là, devant lesquels le gouvernement doit agir pour trouver des solutions à ces préalables avant de passer à la négociation proprement dite », lance le syndicaliste Soumah.

Alpha Madiou BAH
(+224) 656 144 975

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