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France : Assa Traoré annonce que la famille Traoré porte plainte contre un journaliste

Une campagne médiatique diffamatoire a été lancée mardi pour salir, une fois de plus, le nom d’Adama Traoré. Adama Traoré n’est pas un violeur. Adama Traoré est une victime, morte entre les mains des gendarmes à l’âge de 24 ans, le 19 juillet 2016 à Persan.

Nous souhaitions attendre que notre avocat ait accès à la décision de la CIVI pour répondre à ces abjections. Mais le fonds de garantie et la CIVI refusent de communiquer la décision qui concerne Adama Traore à l’avocat de sa famille, alors que c’est sa mémoire qui est encore une fois bafouée.

Nous avons l’habitude de ce genre d’attaques qui visent à discréditer notre combat, à criminaliser la victime. Car il faut le redire: Adama Traoré est bien la victime dans la seule procédure qui porte son nom aujourd’hui.
Nous dénonçons ici une fake news lancée par un journaliste de l’agence France presse de Paris, Guillaume Daudin, réputé spécialiste des fake news et du front national. Il a titré : « Adama Traoré: la justice indemnise son ancien codétenu pour violences sexuelles « avérées ».

Cette information est fausse. Et ce journaliste le sait. Il cite le procureur de Pontoise qui n’a pourtant jamais dit qu’une « agression sexuelle » était avérée. Il a parlé d’un « préjudice », ce qui n’a strictement rien à voir.
La commission d’indemnisation ne peut en effet se prononcer que d’un point de vue indemnitaire et en aucun cas sur le plan pénal car dans un état de droit seul un juge pénal peut dire si une personne a ou non commis une infraction.

Nous intenterons une action judiciaire contre ce journaliste. En divulgant de fausses informations, il a porté atteinte à l’honneur et à la considération d’Adama Traore et de sa famille. Nous nous réservons également le droit d’engager des actions contre tous les médias ayant repris ce titre mensonger.

En ce qui concerne le fonds de garantie, une action judiciaire sera intentée contre sa présidente, Nathalie Faussat, qui a commenté la décision prise par la commission d’indemnisation de manière tendancieuse. Dans les médias, le fonds de garantie a laissé croire que, contrairement à la loi, il pouvait juger de la culpabilité, et a totalement omis d’indiquer que sa compétence était exclusivement civile et indemnitaire.

Le fonds de garantie s’est rendu compte de son égarement, car l’article du journal Le point révélant la décision de la commission a été modifié : les déclarations erronées du fonds de garantie ont donc été remplacées par un communiqué conforme à la loi. Mais le mal était déjà fait.

Une plainte sera déposée contre la directrice du fonds de garantie car elle préfère se répandre dans la presse en donnant des informations trompeuses plutôt que de communiquer la décision aux avocats de la famille du défunt, qu’elle ose accuser de viol.

Si la commission d’indemnisation et le fonds de garantie avaient un minimum de connaissances juridiques en matière pénale, ils n’auraient pas prononcé une décision fondée exclusivement sur une lettre de Steven Benhamed alors incarcéré pour des faits extrêmement graves.

Des sanctions contre la directrice du fonds de garantie seront demandées pour qu’elle cesse de déshonorer cette institution, qui s’était hélas déjà illustrée en refusant notamment d’indemniser une femme victime de violences conjugales, défenestrée par son mari. Ainsi la civi n’en est pas à son coup d’essai.

#AdamaNestPasUnVioleur
#JusticePourAdama

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