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« Le gouvernement a pris cette décision, l’option d’être respectueux du principe de flexibilité. Je pense que deux fois de suite, le gouvernement a pris la décision de baisser, sans que cela ne soit demandé. Et également d’augmenter quand le baril a augmenté à l’international.

Mais ce qu’il faut garder à l’esprit, c’est que le carburant n’est pas acheté localement, il est important. Et nous avons l’obligation contractuelle, pour des questions de planification, d’achat à l’international et d’acheminement à Conakry, de commander deux mois à l’avance. Ça fait donc partie des obligations que nous avons dans le contrat.

Deux mois donc à l’avance, on communique la quantité souhaitée au fournisseur qui achète, parce que lui-même n’est pas propriétaire de stock, il fait l’achat avec les raffineries. Il planifie le navire, donc le bateau pétrolier, il transporte pour être à Conakry dans un délai de 60 jours.  Ça voudrait dire en terme clair, que le stock qui est consommé en mois de mars a été commandé en décembre. Donc si nous devons apprécier le prix du produit qui est consommé actuellement, on doit le faire non pas par rapport au prix du baril du jour, mais par rapport au prix antérieur, c’est-à-dire celui qui était au mois de décembre.

Donc le gouvernement en est conscient, la situation est en observation. D’ici donc la fin du stock qui a été importé antérieurement, le gouvernement appréciera. Nous techniciens, on fera notre travail, celui de présenter la physionomie de structure à nos supérieurs qui apprécieront et qui nous donneront des orientations », a-t-il expliqué.

Décryptage: Daouda Mohamed

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