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Dossier du 28 septembre : l’inculpation du colonel Bienvenu Lamah « annulée », voici ce qui a joué en sa faveur…

Rebondissement. Récemment envoyé en prison, le colonel Bienvenu Lamah qui avait bénéficié d’un non-lieu dans l’affaire du massacre du 28 septembre ne comparaîtra pas au procès du massacre du 28 septembre 2009.

Après plusieurs audiences devant la première chambre du contrôle de l’instruction de la Cour d’Appel de Conakry, présidée par Thierno Souleymane Barry, l’inculpation du patron de la gendarmerie régionale de Conakry a été annulée.

« Il existe encore dans ce pays des Magistrats indépendants et courageux qui ne s’attachent qu’à la loi, rien que la loi. Bravo à l’équipe de défense du #Colonel_Bienvenu_Lamah pour l’annulation de son inculpation et de sa remise en liberté immédiate », s’est réjoui Me Pépé Lama, avocat du capitaine Moussa Dadis Camara, ex-chef de la junte guinéenne de 2008 à 2009.

Le 27 décembre dernier, au sortir de l’audience à la Cour d’appel, Me Zézé Kalivoguu avait dénoncé avec force la détention de son client, dit-il, ordonnée par le parquet sur déclarations de Toumba et de témoins « anonymes ».

« (…) Nous avons également indiqué lors des débats qu’il n’y a pas de faits nouveaux dans cette affaire dans la mesure où le réquisitoire de saisine du doyen des juges parle de la déclaration du Colonel Bienvenu Lamah qui a été faite en 2012. (…)L’anonymat ne doit pas resté dans la seule discrétion du parquet. L’anonymat doit être autorisé par un juge d’instruction. En la matière, c’est une procédure qui mérite d’être annulée parce qu’elle ne repose sur aucun élément. Il y a un autre fait qu’il ne faut pas oublier, en matière d’audition des témoins sous l’anonymat, l’article 870 du code de procédure pénale indique clairement que la procédure ne peut être engagée que sur la base d’un décret. Curieusement; jusqu’à date, ce décret n’a pas été encore entrepris d’où cette procédure ne doit pas être une fois encore utilisée. Il s’agit d’une procédure inédite qui mérite annulation pure et simple. Cela va de la sécurité des citoyens au-delà du Colonel Bienvenu Lamah. Désormais, il suffit que le parquet ne soit pas d’accord avec une ordonnance de non-lieu d’un juge d’instruction pour faire engager une nouvelle procédure et reprendre des personnes qui sont déjà bénéficiaires de la décision de non-lieu« , avait-il confié au journal en ligne Guineenews.

Libreopinionguinee avec Mediaguinee

 

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