Le corps à été retrouvé à Boisgervilly, à deux kilomètres environ de Montfort-sur-Meu où habitait Magali Blandin, «sur les indications données par son mari» lors de sa garde à vue pendant laquelle il a déclaré «être l’auteur du meurtre prémédité de son épouse», a précisé le procureur. La disparition de cette éducatrice spécialisée et mère de quatre enfants avait été signalée le 12 février, lorsqu’elle n’est pas venu chercher ses deux cadets à l’école. Son mari, avec qui une procédure de divorce avait été enclenchée, avait été placé en garde à vue jeudi après-midi.

La disparition de cette éducatrice spécialisée et mère de quatre enfants avait été signalée le 12 février, lorsqu’elle n’est pas venu chercher ses deux cadets à l’école. Son mari, avec qui une procédure de divorce avait été enclenchée, avait été placé en garde à vue jeudi après-midi.

Après avoir quitté le domicile familial de Montauban-de-Bretagne en septembre dernier, la victime avait pris un appartement en location à Montfort-sur-Meu.

Magali Blandin et son mari se partageaient la garde de leurs enfants.

«Les investigations ont permis de mettre à jour un projet criminel visant Magali Blandin élaboré à l’automne 2020. Il convient désormais de préciser les termes de ce projet criminel et le rôle de l’ensemble des protagonistes ayant pu y concourir», avait précisé jeudi le procureur de Rennes Philippe Astruc dans un communiqué.

Magali Blandin avait déposé plainte pour violences conjugales le 3 septembre 2020 et avoué avoir elle-même pu se montrer violente. La plainte avait été classée sans suite après l’audition de son mari en garde à vue. L’enquête avait mis «en lumière un contexte de tension au sein du couple lié notamment à la gestion des ressources du ménage», selon la même source. Les enfants du couple ont été placés.