Site d'information Général sur la Guinée et le Monde

Dinguiraye, Fodé Marega sème la terreur pour gagner la sympathie des militants frustrés

C’est un va-t-en-guerre connu pour ses propos incendiaires reposant essentiellement sur la communauté et l’ethnie qui cherche à tout prix à renaître de ses cendres, après avoir été totalement banni pour avoir été un homme trop ingrat et moins reconnaissant envers la communauté peul de Dinguiraye qui a fait de lui, le député uninominal de la localité en 2013.
Lui qui n’a rien en commun avec les populations de la ville sainte, qui ne parle ni malinké ni poular, qui n’a ni une brique encore moins une tôle en dehors de ce qu’il a hérité s’est vu parachuté à l’Assemblée nationale par le soutien de l’UFDG qui, traditionnellement avait Dinguiraye dans ses escarcelles et la culture du vote a toujours été en faveur du parti et non pour le candidat.
Malgré tout cela, le député par défaut et en déficit de communication n’a jamais manqué l’occasion pour passer au vitriol sa propre formation en taxant cette dernière d’être un parti ethnique et communautariste.
Personne ne doute aujourd’hui de son impopularité à Dinguiraye, mais aussi de ses mauvais rapports avec ses collègues députés à l’encontre desquels il ne tarit de critiques et de diffamations à tort ou à raison.
Fodé Marega a toujours eu un comportement contraire, c’est un ambivalent hors-pair.
Et l’histoire retiendra qu’qu’est le seul député dans l’histoire de la 8ème législature qui a invité ses concitoyens à vandaliser chez eux. Alors que les autres cherchent plutôt à préserver le peu d’édifices qu’ils ont chez eux.
La haie d’honneur que le candidat Tibou Kamara a eue à l’occasion de son meeting et de ses tournées  dans les sous-préfectures de dinguiraye, ne pouvait laisser aucun adversaire sans réaction.
Pour marquer avec fracas malgré le niveau assez faible de la mobilisation, le député controversé  et mal aimé, Fodé Marega a utilisé la violence pour faire oublier son impopularité.
Ces violences enregistrées à dinguiraye sont préméditées. L’État doit agir avec fermeté pour mettre la main sur les commanditaires.
Fabou Konaté.
Laisser un commentaire

Votre adresse email ne sera pas publiée.