Invité chez nos confrères de la radio Djigui FM, Amadou Damaro Camara, malgré toutes les contraintes techniques et de temps, auxquelles fait face la CENI, persiste et signe que rien ne pourra empêcher le scrutin du 16 février de se tenir.

Selon le président de la majorité à l’Assemblée ceux qui se mettent à détruire pour empêcher le processus, se livrent à des actes de rébellion. « Si c’est les 30, 40% des électeurs qui ne sont pas contents et qui ne sont pas sûrs de gagner les élections, qui se mettent à détruire le processus ou empêcher le processus, c’est des actes de rébellion bien-sûr…», prévient l’honorable Damaro.

Plus loin, il indique que certes dans certaines régions ou préfectures de la Guinée, ils ne pourront pas afficher à cause de la violence. Mais dit-il : « Je suis sûr qu’à Kerouané, toutes les listes vont blanchir au tableau là-bas, personne n’a le courage d’aller y toucher. Ils vont empêcher dans certaines parties, mais la grande partie de la Guinée ira voter », a-t-il assuré.

A noter que le scrutin du 16 Février prochain est boycotté par les acteurs essentiels de la vie politique guinéenne. Des législatives d’ailleurs qui s’organisent dans un contexte de contestation de la nouvelle constitution portée par la mouvance présidentielle.

Libreopinionguinee avec Kalenews