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Damaro Camara précise : « On a dit que les élections se tiendraient dans deux semaines, on n’a pas dit que les élections se tiendraient le dimanche (15 mars 2020)

Comme on pouvait s’y attendre, les élections législatives couplées avec le référendum constitutionnel sont une nouvelle fois reportées. Récemment, le président Alpha Condé avait annoncé que ce double scrutin, qui était prévu pour se tenir le 1er mars 2020, était reporté pour deux semaines. Ce qui correspond au 15 mars prochain. Mais, le président de la CENI a annoncé chez nos confrères de RFI que ce délai ne sera pas respecté. Maître Amadou Salif Kébé explique ce nouveau report par le fait que son institution n’a pas encore reçu le rapport des experts de la CEDEAO, venus auditer le contesté fichier électoral guinéen.

Interrogé par un journaliste de Guineematin.com, l’honorable Amadou Damaro Camara, chef de la majorité présidentielle à l’Assemblée nationale, a laissé entendre que les attentes du parti au pouvoir par rapport à la tenue de ces élections n’ont pas été honorées. « On a dit que les élections se tiendraient dans deux semaines, on n’a pas dit que les élections se tiendraient le dimanche (15 mars 2020). Donc on ne peut pas parler de report. Seulement, les attentes n’ont pas été honorées. Les attentes du dimanche n’ont pas été honorées par la CENI, mais ce n’est pas une date fixée et reportée », a réagi ce responsable du RPG Arc-en-ciel.

Pour lui, son camp « ne doit pas avoir une position dogmatique pour ce qui concerne la date des élections ». Toutefois, Damaro Camara reconnaît  que les militants du parti au pouvoir sont pressés d’aller à ces élections maintes fois reportées. Lors de l’assemblée générale du RPG Arc-en-ciel du samedi dernier, plusieurs militants avaient manifesté pour réclamer « une date immédiate » pour la tenue des législatives et du référendum constitutionnel. A ces derniers, le député demande la patience.

« Les militants doivent avoir un respect et ils l’ont déjà pour le Chef de l’Etat. Sinon, nous les responsables du parti, nous sommes sur une très forte pression de la part des militants qui demandent absolument à ce que les élections aient lieu et maintenant. Et si j’ai un message pour eux, c’est toujours de patienter encore un peu plus de temps pour que le président de la République qui a ajourné les élections du 1er mars pour des faits de solidarité africaine, puisse s’assurer de la bonne tenue et de la bonne position de la Guinée sur l’arène internationale avant de lancer une nouvelle date », a-t-il dit.

Guineematin.com

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