Dans les différents marchés et ménages, les femmes s’apitoient sur leur sort. Ayant des bouches à nourrir, ces braves femmes ne peuvent rester indifférentes. Actuellement, le prix d’une boite de beurre se vend dans les boutiques à 95.000 GNF, un kilo de sucre s’obtient entre 7500 GNF ou 8000 GNF, un sac de riz Bangladesh est 295.000 GNF, un carton de lait en sachet est revendu à 90.000frg. L’huile sans cholestérol de 5 litre s’obtient entre 95.000 ou 100.000 GNF, la grande bouteille de Mayonnaise à115.0000 GNF qui était à 100.000 GNF et la petite bouteille à 30000 GNF, un paquet de fromage 8000 GNF, l’alvéole d’œufs se vend à 32000 GNF, un sac le lait en poudre se négocie entre 1.100.000 GNF à 950.000 GNF.

En outre, le kilo de riz du pays est vendu à 6500 GF, le riz blanc à 5500 GNF. Un bidon d’huile rouge se négocie entre 175.000 à 180.000 GNF, et l’huile d’arachide à 230.000 GNF. Le sac d’oignons est vendu entre 180.000 à 175.000 GNF, un pot de maïs à 5500 GNF, celui du fonio à 5.000 GNF. Un carton de poissons appelé FABA varie entre 22.000 GNF ou 65.000 GNF, un poisson séché communément appelé konkoï varie entre 13.000 à 15.000 GNF et le kilo de la pomme de terre se vend à 6000 GNF.

Face à situation chaotique, Mariame Diallo une citoyenne rencontrée au marché de Cosa dans la commune de Ratoma, invite les commerçants et le gouvernement à chercher une stratégie pour soulager le bas peuple « c’est à cette période que nos commerçants devraient baisser les prix pour avoir eux aussi le pardon. J’invite le gouvernement et les commerçants de regarder le guinéen et en cette période de coronavirus aider la population car les activités ne bougent pas nos business sont bloqués donc un SOS » larmoie-t-elle.

Même son de cloche chez Kadiatou Sylla qui se demande comment entamer le mois de ramadan « je ne sais pas comment nous allons débuter le ramadan vu que mon mari ne travaille pas actuellement. Il est enseignant dans une école privée et ce que je gagne ne peut pas suffire. J’appelle le gouvernement de nous aider à ce que les prix de premières nécessités soient à la baisse » lance-t-elle.

Réagissant en off, certains commerçants précisent qu’ils n’hésiteront pas d’augmenter les prix si l’autorité compétente ne leur tend pas la main, car estiment-ils, leur souffrance est extrême avec le transport des bagages et la location de leurs magasins en cette période de Coronavirus, ils ne savent comme subvenir à leurs besoins.

Kalenews