Site d'information Général sur la Guinée et le Monde

Christophe Castaner : « Je ne regrette pas d’avoir parlé de déontologie »

Ce mardi matin se déroulait la passation de pouvoirs place Beauvau entre Christophe Castaner à Gérald Darmanin.

Pendant vingt mois, Christophe Castaner a été un ministre de l’Intérieur très contesté. Alors au moment de la passation des pouvoirs place Beauvau, ce fidèle d’Emmanuel Macron a tiré le bilan de son action. «Ce ministère c’est le coeur de l’état, de l’autorité publique», a-t-il tout d’abord déclaré. «En quittant ce ministère, je jette un regard sur les vingt mois que nous avons passé, Laurent Nunez et moi. Je pense à ces mois de confinement et où le ministère de l’intérieur a répondu présent. Je pense au terrorisme (…), Je pense à l’ordre public, bien sûr où trop souvent la violence supplée les idées», a poursuivi Christophe Castaner. Il a ensuite exprimé sa fierté envers les femmes et les hommes qui composent les forces du ministère, des gendarmes aux membres du corps préfectoral. «Pendant 20 mois, mes échanges ont été sources d’inspiration et d’humilité. Nous leur devons un respect. Je les ai défendu à chaque instant, je ne le regrette pas. Je leur ai parlé en toute franchise de déontologie, je ne le regrette pas non plus.» «Je n’oublierai jamais que derrière la passion de l’uniforme, il y la pression de l’uniforme».

Un refuge et un exemple

Son successeur Gérald Darmanin, dont la nomination place Beauvau a surpris, a qualifié Christophe Castaner d’«exemple». «Il faut protéger tous les Français, et principalement ceux des classes populaires. Le ministère de l’Intérieur est le ministère de la protection des Français (…) Je sais qu’au quotidien, depuis le début de la République, il protège nos citoyens». Maire de Tourcoing, il a ajouté que son expérience locale lui permettait de mieux comprendre les réalités du terrain. «La France et les Français attendent de nous que nous soyons un refuge et un exemple». Et de citer Clemenceau (mais avec une erreur, Ndlr) : «La République est un bloc». «Nous devons combattre de toutes nos forces l’Islamisme politique qui menace notre République.»

Avec Paris Match

 

Laisser un commentaire

Votre adresse email ne sera pas publiée.