«Notre vocation, la vocation d’un parti politique, n’est pas de boycotter mais c’est son devoir d’exiger que des conditions d’un scrutin équitable et transparent soient réunies pour qu’on parte à des élections avec un minimum de confiance», déclare Cellou Dalein Diallo, président de l’UFDG.

Puis, Dalein donne de larges explications : «L’opposition politique s’est retrouvée. On a dit comment expliquer ce processus, toutes les anomalies et irrégularités qu’on constate. C’est sans doute lié au troisième mandat. On a dit pour qu’on parte, il faut qu’il y ait des conditions. Nous voulons que le fichier soit assaini et qu’on ait des garanties qu’il reflète fidèlement l’état du corps électoral, que ceux qui ont été exclus volontairement du fichier  par les caprices de la CENI et de son président, soient intégrés. Qua ceux qui ont été enrôlés alors qu’ils n’en n’ont pas le droit, soient extirpés du fichier. Ce sont des choses tout à fait normales qu’on demande. On a dit qu’il faut que les conseils de quartier et de région soient installés, qu’on finisse avec l’élection qu’on a entamée. On ne peut pas suspendre une élection et entamer une autre. Dans quel pays avez-vous vu ça ? Nulle part ! On a dit que le président de la CENI a montré qu’il n’est pas neutre et impartial parce que chaque fois que le président de la République a donné des instructions, c’est à ce qu’il a obéi en violant très souvent les lois de la République. On veut quelqu’un qui rassure la classe politique et tiendra la balance égale entre la mouvance et l’opposition en dirigeant cette institution….».

En plus du cas de Dakar, où, selon lui, le président de la CENI a décidé unilatéralement de faire la révision, Cellou Dalein Diallo déclare que beaucoup de localités dans ses fiefs n’ont pas été couverte par les opérations de révision du fichier électoral.

Source : Guinee114