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Cellou Dalein en conférence de presse se prononce sur l’Affaire Kaporo-rails : « En 1998 je n’ai jamais soutenu la casse, Kassory est mon témoin »

Accusé d’avoir soutenu les opérations de déguerpissement de Kaporo-rails en 1998, ministre des Transports à l’époque, Cellou Dalein Diallo, vient d’apporter des précisions, ce jeudi au cours d’une conférence de presse animée par l’opposition républicaine.

« Je n’ai jamais soutenu la casse de 1998. J’étais en Europe en mission de l’Etat lorsque ça a commencé, je n’avais pas de maîtrise complète de l’exposé du motif. La solidari

té gouvernementale avait commencé, j’étais le plus accessible à RFI, j’étais en France. Lorsque Sidya est arrivé, on a décidé qu’il allait faire la promotion de la nouvelle Guinée avec le nouveau gouvernement, on m’a chargé de faire le tour de l’Europe, pour expliquer qu’il y a une nouvelle politique, une nouvelle équipe gouvernementale ouverte. Et qu’on est prêts à accueillir les investisseurs », a réagi Cellou Dalein Diallo.

Et j’ai dit que pour l’ouverture des voies, même dans l’audio qui circule, est la viabilisation, a-t-il poursuivi, « on ne peut pas ne pas casser. Mais ce n’est pas une question de droits humains. Ecoutez bien l’audio qui circule, j’ai parlé de l’ouverture des voies et de la viabilisation des domaines. Lorsque je suis entré, j’ai vu la casse, croyez-moi, j’ai pris des initiatives pour que ça s’arrête ». (Lire ci-dessous l’audio)

‘’J’ai un témoin qui a d’ailleurs mené d’une action déterminante auprès du président Conté, c’est Kassory. On s’est retrouvés, on a dit qu’il faut que ça s’arrête. Et on est allés voir le président, une première fois. Et une 2ème fois, on est allés le voir, il a dit bon, il faut arrêter », dit Dalein.

« Je n’ai pas soutenu. Et j’ai fait partie, et Kassory a joué le rôle déterminant, il faut le dire, rendre à César ce qui appartient à César pour que le président prenne la décision. Mais c’est moi qui était le premier à attirer son attention, ce qui me paraissait injuste vis-à-vis des populations qui naïvement avaient acheté des terrains avec des gens qui n’avaient pas le droit de les vendre. Et qu’ils se sont retrouvés dans cette situation ».

Par ailleurs de préciser : « Sur le plan humain vraiment, je ne peux pas résister à des violences de cette nature lorsque je sais que les gens ne sont pas des délinquants comme ce n’est pas le cas ici, je connais beaucoup de gens (…) »

Source : Mediaguinee

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