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Bantama Sow se défoule sur un journaliste : Il m’accuse d’avoir dit « le croix rouge »

Le ministre des sports, de la culture et du patrimoine historique, Bantama Sow, connu pour ses attaques contre tous, n’a pas fait de cadeau à la presse lors de sa rencontre du mercredi dernier avec les hommes de médias, au ministère des affaires étrangères. Il n’a pour une fois pas attaqué tout le monde visiblement, mais il a accusé un homme de médias d’avoir dit » le croix rouge » lors de la compétition de Marathon récemment organisée à Conakry.

Avec un ton amusant de forme, mais très sérieux dans le fond qui pourrait même avoir l’intention de salir le journaliste guinéen, le patron du département des sports, de la culture et du patrimoine historique a visiblement, devant un parterre de journalistes et d’autres responsables, a tenu à accuser un homme de médias dont il n’a pas révélé l’identité. Selon Gbantama Sow, le journaliste qu’il accuse avoir dit » le croix rouge » s’apprêtait à lancer des critiques contre sa personne lors du marathon de Conakry. Malheureusement, dit-il, le journaliste a confondu les articles pour se faire retourner les critiques.

Cette communication du ministre Gbantama Sow qualifiée de « déplacée » par les observateurs, avait fait éclater de rire suivi d’applaudissements de la part de tous ses collaborateurs dans la salle de conférence du ministère des affaires étrangères, à l’égard des journalistes, comme si c’était un petit coup préparé à défaut d’un compter à régler vis-à-vis des chercheurs d’informations. Mais quelle humiliation pour la corporation ? S’interrogeait un confrère.

Malgré tout, les journalistes sont restés calme pour exprimer leur caractère d’hommes responsables.

Cependant, même si ce journaliste s’était trompé sur l’article le qu’il aurait dit à place de la, le ministre ne devrait pas profiter de sa rencontre avec les hommes de médias pour comme, on le dit » réveiller les morts « . Quant on sait que tout le monde peut se tromper. Et d’ailleurs, en Guinée, il y’a des responsables au haut sommet qui sont incapables de lire même les chiffres de leur budget sectoriel. A titre d’illustration, le ministre de l’éducation nationale, Ibrahima Kalil Konaté alias K². Ce dernier a été incapable de lire le budget sectoriel demandé par son département pour l’exercice de 2018.

Hamidou KIBOLA :

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