Le Front National pour la Défense de la Constitution (FNDC) a adressé une correspondance au président de la commission de la CDEAO pour attirer son attention sur l’intention du gouvernement d’amender le code électoral à moins de 5 mois des élections. Bah Oury, ancien président de l’UDD et membre actif dudit Front s’oppose catégoriquement à cette démarche qui, pour lui, encoure plusieurs conséquences.

« La première est de facto la reconnaissance de l’assemblée nationale. Or nous avons dit que nous ne reconnaissons pas cette assemblée nationale. Deuxièmement, en s’intéressant simplement au code électoral et à la disposition du protocole de bonne gouvernance , cela veut dire que certains d’entre nous mettent en avant la participation à une élection présidentielle au lieu de s’intéresser à la mise en place de meilleures conditions pour que le processus politique puisse évoluer normalement. Le troisième aspect le plus important, au moment où il y’a un vide constitutionnel, du fait de la falsification notoire du texte qui a été proposé par le pouvoir et qui a été publié dans le journal officiel, et qu’il y ait eu ne référendum dans les conditions que nous connaissons, et qu’il y ait eu un autre texte différent du texte proposé, qui a été promulgué, les juristes appellent cela crime contre la conscience publique. À partir du moment où on ne peut pas dire c’est ça la constitution de la république de Guinée, le gouvernement est totalement paralysé. Et donc c’est un zone de non droit. Ça manque de perspicacité. C’est comme si on veut donner un blanching au pouvoir de faire ce que bon lui semble », a décrié Bah Oury.

Plus loin, l’ancien compagnon d’Elhadj Cellou Dallein Daillo a dénoncé un manque de concertation au sein du FNDC.
« Dans le cadre de l’esprit du FNDC, on ne peut pas permettre à ce que nos sacrifices consentis puissent être inutiles. En plus de cela, nous avons toujours insisté sur la nécessité de la concertation avant de prendre une décision majeure, malheureusement il y’a des habitudes qui ont la verdure. Nous ne pouvons pas laisser les choses de cette façon, surtout que ça a un impact décisif sur le comportement et l’attitude de la CEDEAO et de la communauté internationale vis-à-vis des dispositions pour la sortie de crise en Guinée », a-t-il défendu.

Récemment, un autre mouvement issu du FNDC était face aux hommes de médias pour dénoncer quelques problèmes liés à la gestion.

Kalenews