Site d'information Général sur la Guinée et le Monde

Affaire Diaraye Bah : le tuteur de la jeune étudiante a été libéré

Arrêté le jeudi 18 mai dernier, sur ordre d’un juge d’’instruction, Monsieur Mamadou Oury Baldé, avait été placé sous mandat de dépôt, à la maison centrale de Conakry. Après 5 jours en détention, il a été mis en liberté provisoire, ce mercredi 23 mai, suite à une demande de son avocat.

Maître Pépé Antoine Lamah revient sur les circonstances de la libération de son client : « Le juge a pris une ordonnance de placement en détention de mon client, j’ai relevé appel contre cette ordonnance, conformément à l’article 294 du code de procédure pénale, j’ai saisi madame la présidente de la chambre du contrôle de l’instruction avec des griefs que j’avais contre l’ordonnance. La détention de mon client était motivée par le fait de préserver l’ordre public troublé par l’infraction, c’est l’article 235 alinéa 5 du code de procédure pénale. Nous avons estimé que c’est le retentissement médiatique de l’affaire qui a influencé le juge. Nos adversaires, plutôt que de commencer par le juge, ont braqué l’opinion publique à travers les campagnes médiatiques. Or l’article 335.7 dit que le retentissement médiatique ne saurait constituer un trouble à l’ordre public. Nous avons plaidé, le ministère public, après ses observations et conformément à la loi, mon client a été libéré » nous a fait savoir Maître Pépé Antoine Lamah, l’avocat de monsieur Mamadou Oury Baldé, joint au téléphone par notre rédaction.

De l’autre coté, les avocats de mademoiselle Fatoumata Diaraye Bah disent prendre acte de cette décision de la justice, qu’ils trouvent légale. Selon Maitre Halimatou, le juge en agissant ainsi fait du deux poids, deux mesures car pour elle, sa cliente aussi devait bénéficier des mêmes privilèges. Sa crainte, aujourd’hui, est que monsieur Baldé ne quitte le pays, au cas ou il n’était pas placé sous contrôle judiciaire.

Nous apprenons que des amis de l’étudiante emprisonnée, entendent manifester dans les jours à venir pour demander la libération de leur condisciple détenue depuis plus de 5 mois. Des organisations de la société civile veulent également apporter leur soutien à la jeune fille, à travers des manifestations de rues.

Il faut rappeler qu’il s’agit d’une affaire criminelle qui est en instruction. Le lundi 28 Mai prochain les juges pourrait décider de la suite à donner à cette affaire. En attendant, la procédure suit son cours normal.

Dossier à suivre.

Lbreopinionguinee.com avec Guineepanorama 

Laisser un commentaire

Votre adresse email ne sera pas publiée.