Site d'information Général sur la Guinée et le Monde

Aboubacar Sylla, Cellou Dalein Diallo : devoir de vérité sur les dessous d’une collaboration politique

Dans une sortie médiatique au travers d’une interview diffusée sur les écrans de TV5, ce week-end et évoquant les causes de l’échec de sa collaboration avec les leaders Aboubacar SYLLA et Mouctar DIALLO, Cellou Dalein DIALLO n’a trouvé, outre mesure, que de ressasser des contre-vérités au sujet de la liste commune qu’ils avaient établie à l’occasion des législatives de 2013 en la présentant comme une simple faveur sa part. Aussi bancales que soient ces propos malveillants et mensongers, il n’y a pourtant rien de surprenant dans les propos d’un Cellou Dalein Diallo qui a toujours fait de la diffamation et du commérage contre ses collaborateurs, anciens et nouveaux, son exercice favori. Comme le dit bien l’adage : « chassez le naturel, il revient au galop ». Pour mettre un terme à cette sempiternelle bouillie pour les chats, demeurant plus de cinq ans après les faits, sa messe du dimanche et pour éclairer sérieusement la religion de l’opinion, il sied de rétablir toute la vérité des faits et de préciser tous les tenants et les aboutissants de cette affaire en levant bien un coin de voile sur cet épisode de l’histoire de ce qu’on avait appelé jadis, l’Opposition Républicaine.

Au départ, faut-il, préciser que la liste que Cellou Dalein a conduit en 2013, au compte des législatives, était une liste commune qui fédérait des candidats des partis : UFC, NFD et UFDG. En matière électorale, une liste commune est une synergie de formations politiques qui unissent leurs efforts et leurs électorats en vue de maximiser leur chance de réussite à la compétition électorale. La pratique est courante dans toutes les démocraties sérieuses à travers le monde. Alors, il est tout naturel de savoir, comme d’ailleurs dans toute synergie, que tous les partis membres y avaient fait des apports de diverses natures, mais au final, tous ont contribué d’une manière ou d’une autre, au succès de la liste.

En appartenant ainsi à cette liste, Aboubacar SYLLA s’était entièrement investi pour son succès. Son alliance, d’abord, a donné lieu, en faveur de la synergie, à des milliers de reports de voix d’électeurs militants ou sympathisants de son parti. Des statistiques telles que l’a illustré les résultats de l’UFC à la faveur des communales et locales dernières. Aussi, Directeur de campagne, il a mis toutes ses ressources à contribution, depuis les meetings politiques jusqu’aux interviews et autres communications, en passant par la stratégie politique.

Au-delà même, que n’a-t-il pas fait pour Cellou Dalein lui-même, l’UFDG et l’Opposition Républicaine ? Cellou Dalein serait-il devenu ingrat au point de feindre d’ignorer les nombreux et incommensurables sacrifices consentis par Aboubacar SYLLA, pendant sept ans au porte-parolat de l’Opposition Républicaine ? Qu’a-t-il fait de toutes les marches, meetings et réunions politiques, les déclarations et communiqués, les courriers, les efforts d’unité des leaders au sein du groupe ou encore tous ces rounds interminables de dialogues politiques et de rencontres avec la communauté internationale ?

L’élection d’Aboubacar SYLLA à l’Assemblée Nationale est le résultat d’un engagement politique fort et mérité et non d’une simple faveur, comme Cellou tente de le faire croire à l’opinion.  Il aurait pu se faire élire comme plusieurs députés qui eux, ont bénéficié, illustres inconnus, du suffrage des électeurs. En politique, tout se mérite, à moins qu’il ne soit devenu un bon samaritain.  Ce qui étonnerait plus d’un !

La vérité dans l’histoire de l’éclatement de l’Opposition Républicaine est que la responsabilité de l’échec de la poursuite de son unité incombe entièrement à Cellou Dalein, pour son manque de leadership légendaire, de personnalité, de vision et par-dessus tout, son gout trop prononcé pour le gain ainsi que les accointances avec le palais présidentiel. Par sa faute, l’Opposition Républicaine qui réunissait une vingtaine de partis politiques, au départ, s’est rétrécie peu à peu comme peau de chagrin pour se résumer presqu’à un seul aujourd’hui.

Ces mêmes chefs d’accusation aussi graves qu’inacceptables poursuivent aujourd’hui le fonctionnement de son propre parti politique, l’UFDG, devenue une véritable cour du roi Pétaud et où à longueur de journées et dans les médias, lui-même et les autres responsables se querellent et se démentent réciproquement sur la position et les valeurs du parti.

Condamné définitivement par le verdict de l’opinion, sur sa responsabilité entière et exclusive dans l’affaire de l’éclatement de l’Opposition Républicaine, Cellou Dalein se cherche des complicités. Mais il n’en est rien, car il devra assumer tout seul, aujourd’hui et pour toujours, les implications de ses sept péchés capitaux d’Israël dans cette matière et à vrai dire comme on le dit avec raison : « avoir de longues plumes, ne veut pas dire voler haut ».

La cellule de communication de l’UF

 

Laisser un commentaire

Votre adresse email ne sera pas publiée.