Bah Oury : « Les manifestations ne sont pas forcement la solution des maux dont soufre notre pays »

Une transition politique apaisée en Guinée, c’est la solution préconisée par le président de l’Union des Démocrates pour la Renaissance de la Guinée (UDRG) face à la crise sociopolitique que traverse le pays. Selon Bah Oury, les manifestations récurrentes ne sont pas forcement la solution des maux dont soufre actuellement notre pays.
Invité dans l’émission Starcom de la télé Star21TV, le tout nouveau président de l’UDRG, parlant de la réussite de la manifestation du FNDC du 20 juillet dernier, indique : « J’avais déclaré que les circonstances et les conditions d’organisation d’une manifestation réussie n’étaient pas réunies. D’abord sur le plan politique, il fallait clarifier les positions des uns et des autres. Il est très difficile d’indiquer à la population de sortir manifester alors que les mots d’ordre et le cap indiqué n’étaient pas clairs. Notamment en ce qui concerne le fait que beaucoup des composantes du FNDC hésitent d’évoquer une transition possible en Guinée ».
Pour Bah Oury, il faut avoir des revendications globales qui ne représentent aucune ambigüité.« M. Alpha Condé peut partir mais cela ne veut pas dire que les problèmes de la Guinée seront résolus. Nous avons un problème qui se cristallise en deux ordre : premièrement c’est l’absence de constitution, et il faut avoir une constitution dument approuvée par voie référendaire par la population guinéenne pour acquérir la légitimité des institutions qui seront mises en place. Deuxième, on n’a pas un fichier électoral qui est correct. Celui qui existe est décrié aussi bien par la classe politique guinéenne que l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF) et la CEDEAI. Ce qui fait que beaucoup de partis n’ont pas accepté de participer aux élections législatives du 22 mars dernier. En plus l’environnement politique », rappelle-t-il de passage.
Poursuivant, l’opposant au régime d’Alpha Condé estime : « Il faut désormais que l’ensemble des acteurs politiques de tous les bords sachent qu’il y a un socle minimum sur lequel tout le monde doit être d’accord une fois pour toute. Pour ne pas faire de telle sorte que la Guinée soit toujours en train de faire du surplace ou de reculer. Donc ceci nécessite une transition politique… », Persiste le président de l’UDRG.
Kalenews