Ministère de la sécurité : l’ex DG de la Police, Malick Koné a-t-il commis une « faute » ?

Quatre mois et quelques jours, c’est le temps qu’aura fait le Commissaire principal Abdoul Malick Koné, à la tête de Direction Générale de la Police. Nommé le 09 novembre 2021 en remplacement du Contrôleur général Ansoumane Camara « Baffoé » envoyé à la retraite, ce « jeune » haut officier de police qui était tombé en disgrâce au temps d’Alpha Condé, a perdu son poste ce mercredi 23 mars. Le coup de balai opéré par le colonel Mamadi Doumbouya ne l’a pas épargné. Son départ précipité à la tête de Direction Générale de la Police défraie la chronique. A-t-il commis une faute ?
« C’est la structure du Département dans sa globalité qui a été touchée par ce coup de balai. Notamment les Directions Générales de la Police, de la Protection Civile et des Renseignements Intérieurs. Ensuite les Directions Centrales et les Directions Régionales de Police. Ce n’est pas parce que ceux qui ont été remplacés ont dû faire quelque chose. Non, c’est loin de tout ça. Quasiment tous ceux qui ont été remplacés ont été récemment nommés, certains non pas par décrets, mais par arrêtés. C’est le départ massif des retraités et les Généraux qui a fait que le Département s’est retrouvé avec une nouvelle structure. C’est vrai que le Directeur Générale de la Police et son adjoint ont été nommé par Décret, mais les autres (la Protection Civile, les Renseignements Intérieurs, les Directions Centrales) ont été nommés en attendant la sortie du décret.
Avec le décret d’hier, on ne sait pas pourquoi le Cabinet n’a pas été touché. Est-ce que ceux qui ont quitté la Direction Générale vont rejoindre le Cabinet ? On ne sait pas encore. Tout ce qu’on constate, ils ne sont reprochés de rien. Il n’est pas exclu qu’ils soient nommés au sein du Cabinet ou alors qu’ils soient promus à d’autres fonctions.
Le cas du contrôleur général Aboubacar Kassé en est un exemple. Quand il a été remplacé, les gens ont vite crié à un limogeage, mais le lendemain il est monté à un niveau supérieur. Si avant il ne coiffait que la zone de Conakry, désormais il gère toute la Guinée. Donc, tant tout n’est pas bouclé, il ne faut pas aller vite en besogne, au risque de faire fausse route », explique notre source.
A suivre…
Libreopinionguinee avec Africaguinee