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Présidentielle: Christian Taubira jette l’éponge et annoncera son «vote du premier tour» dans «les prochaines semaines» | Libre Opinion Guinée
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Présidentielle: Christian Taubira jette l’éponge et annoncera son «vote du premier tour» dans «les prochaines semaines»

 La candidate de la Primaire populaire annonce qu’elle se retire de la course présidentielle ce mercredi midi. A deux jours de la date limite pour récolter ses parrainages, elle était bien loin des 500 signatures.

Clap de fin pour Christiane Taubira. Près de trois mois après son entrée en campagne, l’ancienne garde des Sceaux annonce ce mercredi à la mi-journée qu’elle se retire de la course présidentielle. «Malgré la très forte mobilisation des bénévoles du collectif Taubira 2022, de la Primaire populaire, de mon équipe de campagne, de quelques élus qui ont fait le choix courageux d’obéir à leur conscience plutôt qu’à leur parti […], il est évident que nous ne rassemblerons pas les 500 parrainages nécessaires pour concourir à l’élection présidentielle.» La faute, donc, entre autres, à un cruel manque de parrainages.

A deux jours de la date limite pour récolter les signatures requises pour être officiellement candidat, l’ancienne députée n’a pu en rassembler que 181. Sa campagne se serait donc de toute façon arrêtée à la fin de la semaine. Christiane Taubira a juste préféré appuyer sur le bouton «stop» elle-même.

Campagne lancée tardivement

Dans son allocution face à la presse, l’ancienne ministre de la Justice dit regretter que le système actuel ne permette pas à une candidature comme la sienne, pourtant investie par près de 400 000 personnes à la Primaire populaire, ne puisse pas concourir. Et de dénoncer une «fracture entre les institutions et les citoyens», «ce délitement» qui «affaiblit la République».

Christiane Taubira prend également acte que l’union de la gauche qu’elle appelle de ses vœux et à laquelle elle a, selon elle, tenté de contribuer en entrant dans l’arène présidentielle ne se fera pas. «L’état de la gauche nous préoccupe car c’est elle qui a les réponses à nos idéaux. Son état est ce qu’il est, concède-t-elle. Pour notre part, nous avons fait ce qui pouvait être fait, et le mieux possible. J’ai rappelé la situation à laquelle nous étions confrontés : l’impasse. […] L’union de la gauche reste impossible.» Elle fait savoir qu’elle annoncera son «vote du premier tour» dans «les prochaines semaines».

A trente-neuf jours de l’élection présidentielle, Christiane Taubira met fin à une campagne lancée tardivement. Après plusieurs mois de lobbying d’un groupe de citoyens – le collectif «Taubira 2022» – qui plaide pour que l’ancienne députée soit candidate, la Guyanaise sort du bois le 17 décembre. Dans une vidéo publiée sur les réseaux sociaux, elle explique alors «envisager» de se présenter à l’élection présidentielle, tout en assurant qu’elle ne sera pas «une candidature de plus» et qu’elle veut contribuer à l’union de la gauche. A ce moment-là, elle donne rendez-vous un mois plus tard, en janvier : elle va dire si elle y va ou pas. Mais tout le monde a bien compris qu’elle se lance dans la course. Dès le 18 décembre, elle est d’ailleurs en déplacement à Saint-Denis.

Bloquée dans les sondages

Elle se déclare officiellement un mois plus tard, à Lyon, dans le quartier de la Croix-Rousse. Quelques jours plus tôt, à Bondy, elle explique qu’elle accepte de participer à la Primaire populaire, cette initiative citoyenne qui vise à aboutir à une candidature unique à gauche. «J’en accepterai le verdict», affirme-t-elle alors. Problème, aucun des autres candidats à gauche ne veut participer au scrutin, tous ont des mots durs envers l’initiative. Le 30 janvier, elle remporte donc logiquement et nettement le scrutin. Une victoire qui ne dissipe pas le flou, loin de là. Finalement, elle est bien une candidate de plus.

Au fil des mois, la dynamique tant espérée en interne, notamment après son triomphe à la Primaire populaire, n’arrivera jamais. Christiane Taubira ne décolle pas dans les sondages et reste bloquée entre 2 et 4%. Sa mauvaise performance lors d’un oral sur le mal-logement à la Fondation Abbé-Pierre ne l’aide pas à remonter et donne l’image d’une candidate pas assez préparée pour la présidentielle. Elle doit par ailleurs faire face à d’autres difficultés, comme le retrait de sa campagne du Parti radical de gaucheà la mi-février, sous prétexte qu’elle n’est pas parvenue à faire l’union. Au passage, le petit parti emporte avec lui de nombreux parrainages nécessaires pour se qualifier. Ce sera finalement ça, l’obstacle fatal.

Libreopinionguinee avec libération

 

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