COUP D’ETAT AU BURKINA FASO : CE QUE L’ON SAIT

Des militaires en uniforme ont annoncé ce lundi 24 janvier à la télévision nationale avoir pris le pouvoir du Burkina Faso.
Ces derniers se sont engagés au «retour à un ordre constitutionnel» dans «un délai raisonnable».
Lisant un communiqué signé du lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba, président du Mouvement patriotique pour la sauvegarde et la restauration (MPSR) qui assure désormais le pouvoir, un capitaine a également annoncé la fermeture des frontières à compter de minuit, la dissolution du gouvernement et de l’Assemblée nationale, ainsi que la suspension de la Constitution.
Plus tôt dans la journée, le parti du président du Burkina Faso, Roch Marc Kaboré, le Mouvement du peuple pour le progrès (MPP), avait dénoncé une «tentative avortée d’assassinat du chef de l’Etat».
Le sort de Roch Marc Kaboré reste trouble après cette mutinerie de soldats dans plusieurs casernes du pays.
Le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a «condamné fermement» le «coup d’Etat» militaire commis dans le pays.
Il a appelé les auteurs à «déposer les armes» et à protéger «l’intégrité physique» du président Roch Marc Kaboré.
De son côté, Washington a appelé l’armée du Burkina Faso à la «libération immédiate» du président Roch Marc Kaboré» ainsi qu’au respect de la «Constitution».