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Ministère de la Justice : un mort parmi les promus et une nomination sur la base de « dossiers falsifiés » constatée

La ministre de la Justice et des droits de l’Homme Fatoumata Yarie Soumah se serait-elle fait manipuler dans les nominations intervenues mercredi soir ? Difficilement pour le moment de donner une réponse. Mais, des nominations jugées scandaleuses ont été constatées au sein de ce département stratégique.

En effet, cette affaire inédite en cette période de transition concerne des cadres venus du ministère de la citoyenneté et de l’unité nationale.

Selon une source au ministère de la citoyenneté, le juriste Jean Marie Kolié promu conseiller chargé de mission au ministère de la justice, est décédé depuis 2019, alors qu’il occupait les fonctions de conseiller juridique au ministère de la citoyenneté et de l’unité nationale.

« La ministre de la Justice a été manipulé par l’ancien secrétaire général du département de l’unité nationale M’Famara Camara, qui lui aussi a falsifié ses dossiers pour être nommé Directeur national des droits de l’homme », nous révèle cette source ce jeudi 30 décembre 2021.

Notre interlocuteur défend que ce cadre, a falsifié les informations sur ses dossiers, avant que ceux-ci ne soient par la ministre Yarie.

« Il était le secrétaire général jusqu’au 5 septembre 2021. Pour éviter que son nom ne soit recalé à la présidence, il a caché son statut d’ancien secrétaire général pour dire qu’il était ancien directeur national de la réconciliation et de la solidarité. Il n’a jamais occupé ce poste. Pour preuve, le directeur national de la réconciliation et de la solidarité c’est Souleymane Cissoko qui a d’ailleurs été confirmé dans le décret. Voyez-vous la confusion ? Depuis la création de ce département, Souleymane Cissoko a été le directeur national de la réconciliation et de la solidarité », précise notre source.

D’après un cadre en service au ministère de la citoyenneté, le nom complet de N’famara Camara est N’famara Jean Petit Camara. « Il a enlevé Jean Petit, tout ça pour cacher sa personne », nous dit-on.

Qui a intérêt à ce qu’une personne décédée soit promue ? La question vaut tout son poids.

À la ministre Fatoumata Yarie Soumah de revoir ses propositions de nominations pour éviter de telles manipulations dans ce département stratégique.

Libreopinionguinee Avec Mosaiqueguinee.com

 

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