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Déjeuner avec quelques journalistes: Alpha Conde menace les diplomates. « J’ai dit à tous les diplomates… »

 

Comme ànnoncé, c’est ce après-midi , vendredi 5 janvier, que les associations de presse et quelques journalistes guinéens se sont rendus au Palais Sekoutoureyah sur invitation du chef de l’État le Prof. Alpha Condé. L’objectif nodal de la rencontre était un déjeuner de presse.

À cette occasion, les associations de presse et journalistes ont présenté leurs voeux de nouvel an au président en formulant quelques doléances en faveur de la liberté d’expression en Guinée.

En outre, le Président de la section de la presse francophone,Ibrahima Koné, à au nom de l’union internationale de la presse francophone, décerné un satisfecit au Président de la épublique pour son combat pour l’amélioration des conditions de travail de la presse nationale et internationale.
Selon Alpha condé, il est clair qu’au-délà des images et des mots, les journalistes ont le devoir de jouer leur rôle de quatrième pouvoir tout en acceptant de respecter la déontologie de leur métier… Nous sommes tous au service de la République.

Le Président de la République ne digère toujours pas la médiatisation de la grève, qui a secoué le secteur de l’éducation courant novembre 2017.

La raison ? Selon Alpha Condé, les journalistes savaient que les autorités et les centrales syndicales avaient signé un protocole d’accord. C’est pourquoi, poursuit le maître de Sekhoutouréya en médiatisant la grève des syndicalistes du SLECG, les journalistes auraient encouragé la rébellion et l’incivisme. « Est-ce que réellement les journalistes Guinéens aiment leur pays ? « Interroge-t-il.

Alpha Condé, a également profité de cette occasion pour demander aux médias de revoir leur fonctionnement. ‘’ La Guinée, c’est le seul pays où on insulte le Président. C’est votre devoir de mettre de l’ordre chez vous (…) Vous et moi, on a un passé. Je n’ai rien contre vous ‘’, a-t-il dit pour tenter de rassurer les Hommes des médias.

« Pendant que j’étais opposant, chaque semaine on m’insultait. Mais je n’ai jamais demandé un droit de réponse, ou poursuivit un journaliste », a rappelé le Président Condé dans l’espoir de convaincre. C’est fût donc le début d’un procès. Cette fois, contre les acteurs de l’opposition, qui ont dénoncé les exactions subis par la Presse l’année dernière.

« Ce qui nous manque, c’est le patriotisme. Quand ils étaient au pouvoir, ils étaient les premiers à vous mettre en prison. Ils n’ont respecté aucun droit de l’Homme. Vous savez comment ils ont géré ce pays. Il faut que chacun pense à la Guinée ».

« J’ai dit à tous les diplomates, celui qui va s’ingérer dans les affaires de la Guinée, je le mettrais dans le premier avion. La Guinée est un pays souverain. C’est vous qui avez le complexe. J’ai dit qu’il est temps que nous prenions notre destin en main »

 

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