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Sekhoutoureya : rien ne va plus entre le clan de Tibou et le clan de Moussa Cissé directeur du bureau de presse à la présidence

Le koudeïsme est de retour au palais sékhoutouréya. Depuis quelques temps, rien ne va plus entre le ministre Conseileur du President, Tibou Kamara et Moussa Cissé, directeur du bureau de presse à la présidence de la république.

Pour cause, depuis l’arrivée de Tibou Kamara comme Conseiler Personel du chef de l’Etat, ce dernier n’a pas un rôle spécial à jouer auprès d’Alpha Condé. Alors il se mêle de tout et de rien, raconte un proche de Moussa Cissé très remonté contre Tibou. Pour lui, Tibou devrait se contenter de Conseiler le President comme l’indique le décret qui l’a nommé. « Il se prend à la présidence comme le directeur du bureau de presse et même pour le ministre de la communication alors que ce n’est pas son rôle. Il est un simple conseiller du président », raconte ce monsieur au micro de Libreopinionguinee.com.

Ce vendredi, lors du déjeuner de presse offert par Alpha Conde, quelques médias corrompus étaient au rendez-vous alors que le président a ouvert la guerre aux médias en fermant des Radios et télévisions. On se souvient encore des journalistes qui ont été tabassés au PM3 par des gendarmes, leurs matériels détruits. Aucune sanction n’a suivi cet acte ignoble d’un autre âge .
Ce vendredi même, pour avoir accès au palais Sékhoutouréya, les journalistes ont rencontré beaucoup de galère car le clan de Tibou et celui de Moussa Cissé s’affrontaient à la rentrée. Dans les conditions normales, seul le directeur du bureau de presse de la présidence a le pouvoir d’attribuer des accréditations pour un événement à la présidence.

Dans son discours, Alpha Conde a rappelé qu’il aime la presse. C’est du tape à l’œil. Il n’aime pas la presse. Il ordonne la fermeture des médias et refuse de punir des gendarmes qui tabassent des journalistes et s’assoit dans son palais pour dire qu’il aime la presse. À vous de juger.

Ce qui est déplorable en Guinée, la plus part des journalistes sont corrompus, sinon la presse avait le devoir de refuser cette rencontre pour montrer leurs mécontentements vis-à-vis du pouvoir d’Alpha Condé et ses agissements contre les journalistes guinéens.

Macka Baldé

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