Réaction de Makanera Kaké suite aux décès de Me Salifou Kébé et de Mory Diané : « difficilement on trouvera un remplaçant à la dimension de Me Salifou Kébé »

Dans un entretien accordé à Libreopinionguinee depuis Paris, l’ancien ministre de la communication et député du RPG-arc-en-ciel, Alhoussaini Makanera Kaké s’est exprimé suite aux décès de Me Salifou Kébé, et de Mory Diané respectivement président de la commission électorale nationale indépendante CENI et petit frère du ministre d’État chargé des affaires Présidentielle et de la défense nationale Dr Mohamed Diané tous deux décédés du Covid-19.
Quelle est votre réaction suite au décès de Me Saliou Kébé, président de la CENI ?
« C’est avec une grande émotion et beaucoup de tristesse que j’ai appris le décès de Me Salifou Kébé. C’est un grand baobab qui s’est couché, car il symbolise à la fois l’homme de caractère et de serviteur passionné de la République. Courtois sans être faible de caractère il a su relever tous les défis dans la règle de l’art qui se sont posé à la Ceni dans l’organisation des élections législatives et référendaires. C’est vrai, il n’y a pas d’homme irremplaçable mais j’ose croire que difficilement on trouvera un remplaçant à la dimension de Me Salifou Kébé. Je saisis cette opportunité pour adresser mes sincères condoléances au peuple de Guinée qu’il a servis loyalement avec courage et abnégation des fois mêmes au prix de sa vie, au président de la République professeur Alpha Condé, à ses collaborateurs de la Ceni et particulièrement à sa famille biologique. Je prie Dieu qu’il l’accueille dans son paradis éternel ».
Quelle est votre réaction suite au décès de Mory Diané ?
« Je vous dis que c’est comme des coups que je recevais sur ma tête en apprenant successivement la mort de Me Salifou Kébé et de Mory Diané. Mory Diané, je peux dire que c’est un ami et d’ailleurs, c’est même un frère en sens africain du therme. L’homme était généreux, gentil et modeste. Son amour pour son prochain et le soutient au président de la République était sans borne. C’est dans cette condition que je le rencontrait. L’homme était bon. Comme dirait un adage; « c’est qui est bon ne dure pas longtemps ». La mort est une chose fatale, mais quand elle est aussi brusque, elle frise même le banal. La première information je pensais que c’était une simple banalité, je n’en croyais pas du tout. C’est l’occasion pour moi de partager la peine de toute la famille et de prier pour le repos de son âme.
Je présente mes sincères condoléances à toute la famille Diané particulièrement au ministre d’État Dr Mohamed Diané.
Paix à son âme !
Un entretien réalisé depuis Paris par Libreopinionguinee com.