Dans sa communication, Salif kébé a attribué aux partis politiques « 70 pour cent » des défaillances enregistrées dans les opérations d’enrôlement des électeurs. Puisque, selon lui, ces partis ont participé à l’ensemble du processus qui leur a conduit aux données actuelles. «Si les mineurs ont pu franchir les pas jusqu’à la machine d’enrôlement, c’est par la complicité des partis politiques parce qu’ils étaient là. C’est eux les composants de la CAERLE. Donc s’il y a des défaillances, la CENI ne peut être indexée comme la seule responsable. C’est une responsabilité collective. Mais j’octroie au moins les 60 à 70% de ces défaillances aux partis politiques», déclare Me Amadou Salif kébé, président le commission électorale Nationale indépendante (CENI).

Quant à nous CENI, ajoute-t-il, nous poursuivons les ménages sur le fichier avec nos différends logiciels. «Si des présumés mineurs ont pu s’insérer dans la base des données, je vous donne la certitude aujourd’hui qu’ils seront tous retirés de là-bas. On les extirpera tous du fichier. « Mais à ce niveau, il faut préciser nos n’ont aucune personne dont le papier administratif présenté en dessous de 18 ans. Donc les cas de présumés mineurs sont les conséquences d’une fraudes sur l’identité», indique le patron de l’institution en charge d’organiser les élections en Guinée.

Selon Salif kébé, des personnes qui doivent être radiées dans le fichier électoral le seront. Il s’agit entre-autres de personnes décédées, les doublons confirmés et le cas des personnes en conflit avec la loi.

Il a par ailleurs mentionné que la date du 16 février 2020 sera respectée sauf survenance de phénomènes extérieurs à la CENI. A noter que 30 mille cas d’anomalies sont enregistrés dans la base données selon l’un des commissaires.

Source : Guinee114