Le premier ministre chef du gouvernement Amadou Oury Bah, à la question de savoir s’il va céder son poste à un fils de la basse-côte au moment où les élections se profilent à l’horizon, a fait comprendre que la vision du président de la République, c’est la Guinée où l’on ne fonctionne pas au gré des sentiments ethniques ou régionaux.

« Nous n’allons pas organiser des assises nationales, demander de tirer les leçons du passé pour revenir à chaque fois avec les mêmes mécanismes mentaux et dire qu’il faut telle ou telle région pour soutenir. Ça, c’est le monde de M. Alpha Condé. Et M. Alpha Condé n’est plus le président de la République. Donc, il faut que les gens changent. Le changement de paradigme, ce n’est pas une chose évidente. Les gens vivent dans le passé tout en étant physiquement dans le présent. C’est ce qui fait qu’ils sont en arrière-plan. Changeons de paradigme. Le général Mamadi Doumbouya, lorsqu’il a pris ses responsabilités le 5 septembre 2021, il n’a pas demandé la permission de qui que ce soit. Oui ou non ? Donc, le processus politique engagé est un processus politique mûrement réfléchi qui correspond à la vision du général Mamadi Doumbouya. Et cette vision, c’est une Guinée où l’on ne fonctionne pas au gré des sentiments ethniques ou régionaux, ce n’est pas facile de changer les choses. Lorsque certains voulaient que nous soyons en 2025, certains dans leur esprit sont toujours en 2010. Les choses ne vont pas revenir en arrière », a-t-il lancé devant la presse, ce mercredi 5 mars 2025, à Camayenne.

Cette sortie du premier ministre intervient dans un contexte de mouvement de soutien aux allures de campagne électorale, mais aussi et surtout, au moment où des acteurs politiques se disputent semble-t-il, le poste de premier ministre. Sans succès !

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